Dépistage du cancer du poumon

« Nous avons aujourd’hui un niveau de preuve suffisant pour envisager des actions »

Le 6 novembre 2019, les représentants de deux sociétés savantes (ESR et ERS) et d’une association de patients (LuCE) ont présenté au Parlement européen leurs arguments en faveur du dépistage du cancer du poumon. Marie-Pierre Revel, radiologue à l’hôpital Cochin - AP-HP, spécialisée en imagerie thoracique, a porté la voix de la Société européenne de radiologie.

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Le 18/11/19 à 8:00, mise à jour hier à 14:17 Lecture 3 min.

La radiologue Marie-Pierre Revel (ici au congrès SPIMED-IA le 20 septembre) était l'émissaire de l'ESR lors d'une table ronde sur le cancer du poumon organisée le 6 novembre au Parlement européen. © C. F.

Docteur Imago / Dans quel contexte s’est tenue cette réunion au Parlement européen autour du dépistage du cancer du poumon ?

Marie-Pierre Revel / Entre septembre 2018 et juin 2019, nous avons eu les résultats - publiés ou communiqués - de trois études européennes sur le dépistage du cancer du poumon : l’étude belgo-néerlandaise NELSON, l’étude italienne MILD et l’étude allemande LUSI. Elles confirment toutes une réduction de mortalité spécifique grâce au dépistage, avec une réduction de la mortalité particulièrement importante chez les femmes. Par exemple, dans l’étude LUSI publiée en juin 2019, la réduction de la mortalité est de 69 % chez les femmes. Ces trois études établissent un niveau de preuve que l’on n’a pas pour les autres dépistages, d’où une action commune de la Société européenne de radiologie (ESR) et de la Société européenne respiratoire (ERS) pour alerter au niveau européen sur ces nouvelles données.

D. I. / Quelles sont les particularités de ces études et quelles nouvel

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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12 Déc

7:53

Des chercheurs ont évalué l’incidence des cancers du poumon diagnostiqués dans les deux années suivant des recommandations émises par des radiologues pour un scanner thoracique dans les comptes rendus de scanner et d’IRM de la tête et du cou. Ils suggèrent que la fréquence de ces recommandations devrait être considérablement réduite (étude).

13:17

Dans une méta-analyse incluant sept études, des données montrent que le poids total et la surface corporelle sont les meilleurs prédicteurs de l’amélioration hépatique au scanner avec contraste, contrairement au poids maigre.

7:18

L’administration de glucagon et d’hyoscine-butylbromure ainsi que le volume de la vessie, n’ont montré aucune association significative avec les artefacts de mouvement lors de l’IRM prostatique T2W. De fait l’utilisation régulière d’antispasmodiques et le vidage de la vessie peuvent être reconsidérés lors de l’IRM prostatique, indique une revue systématique qui souligne la nécessité de stratégies de dosage personnalisées en scanner avec contraste amélioré.
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