Le comté vous écœure ? Le brie vous donne la nausée ? Vous faites d’horribles grimaces quand le roquefort arrive sur la table ? Les amateurs vous le diront : « Vous ne savez pas ce qui est bon ». Une équipe française – fallait-il le préciser – emmenée par Jean-Pierre Royet du Centre de recherche en neurosciences de Lyon (CNRS/Inserm/Université Claude Bernard Lyon 1/Université Jean Monnet), associée à celle du laboratoire Neuroscience Paris Seine (CNRS/Inserm/UPMC), a voulu aller plus loin et découvrir comment cette répugnance se manifeste dans votre cerveau.
Le fromage, candidat idéal pour une étude sur le dégoût
Des études antérieures ont montré l'implication de l'insula et des ganglions basaux dans le dégoût, expliquent-ils dans la revue Frontiers in Human Neurosciences [1]. Peu d’entre elles, en revanche, se sont focalisées sur l’aversion provoquée par la nourriture. En partie parce qu’il était difficile de trouver un type d’aliment détesté par assez de personnes pour former un échant
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