Recherche fondamentale

Le dégoût pour le fromage se voit à l’IRM fonctionnelle

Des chercheurs en neurosciences ont utilisé l’IRM fonctionnelle pour découvrir quelles zones cérébrales s’activent – ou pas – en présence de fromage chez les personnes qui le détestent. Leur étude, leur a valu le prix IGNobel, prix parodique qui récompense « les réalisations qui font d'abord rire les gens, puis les font réfléchir ».

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Le 20/02/18 à 12:00, mise à jour hier à 15:10 Lecture 3 min.

Le fromage est idéal pour étudier l'aversion alimentaire parce qu'il est « considéré comme particulièrement dégoûtant par un grand nombre de personnes ». CC0 domaine public moerschy sur Pixabay

Le comté vous écœure ? Le brie vous donne la nausée ? Vous faites d’horribles grimaces quand le roquefort arrive sur la table ? Les amateurs vous le diront : « Vous ne savez pas ce qui est bon ». Une équipe française – fallait-il le préciser – emmenée par Jean-Pierre Royet du Centre de recherche en neurosciences de Lyon (CNRS/Inserm/Université Claude Bernard Lyon 1/Université Jean Monnet), associée à celle du laboratoire Neuroscience Paris Seine (CNRS/Inserm/UPMC), a voulu aller plus loin et découvrir comment cette répugnance se manifeste dans votre cerveau.

Le fromage, candidat idéal pour une étude sur le dégoût

Des études antérieures ont montré l'implication de l'insula et des ganglions basaux dans le dégoût, expliquent-ils dans la revue Frontiers in Human Neurosciences [1]. Peu d’entre elles, en revanche, se sont focalisées sur l’aversion provoquée par la nourriture. En partie parce qu’il était difficile de trouver un type d’aliment détesté par assez de personnes pour former un échant

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

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Bibliographie

  1. Royet J.-P., Meunier D. et coll., « The Neural Bases of Disgust for Cheese : An fMRI Study », Frontiers in Human Neuroscience, 17 octobre 2016. DOI : 10.3389/fnhum.2016.00511.

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