Points de vue

Faut-il développer les consultations avant un examen d’imagerie lourde ?

Les radiologues devraient-ils voir davantage leurs patients avant un examen radiologique en imagerie lourde ? Si oui, comment le pourraient-ils alors que le manque de médecins et les cadences contraignent leurs emplois du temps ? Trois spécialistes nous ont livré leur point de vue sur la question.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 05/09/22 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:10 Lecture 4 min.

© Carla Ferrand

« Les secrétaires et les manipulateurs pourraient être formés à repérer les situations à tension »

laurence rocher

Laurence Rocher

Cheffe du service de radiologie de l'hôpital Antoine-Béclère (Clamart)

Une consultation formalisée avant l’examen radiologique n’est pas envisageable pour tous les patients. Nous ne sommes même pas au creux de la vague du nombre de radiologues et de manips en France, et avec l'accélération des cadences, nous réalisons un scanner toutes les 15 minutes à l'hôpital. Il faut donc être réaliste : quand je fais des vacations au scanner, je n’ai pas le temps de voir tous les patients que je souhaiterais. Et c'est sans compter les urgences, les internes à former, etc.

La sélection des patients à voir avant l'examen radiologique est difficile. Il faudrait former les secrétaires et les manipulateurs à repérer les situations de tension, où l'on risque de passer à côté de certains diagnostics, notamment les patients polypathologiques, les patients oncologiques qui ne sont pas suivis dans

Il vous reste 85% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

François Mallordy

Journaliste rédacteur spécialisé

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

05 Sep

16:07

Les patientes atteintes de malformations artérioveineuses cérébrales non rompues avec une localisation occipitale sont plus susceptibles d’avoir des maux de tête. L’angiographie quantitative par soustraction numérique peut quantifier objectivement les changements hémodynamiques dans les maux de tête liés au MAV non rompues. (étude).

13:12

La fédération des médecins de France organise un colloque sur la place de l'IA en médecine libérale le vendredi 12 au samedi 13 septembre à Paris.

7:30

04 Sep

15:00

Dans le cancer du sein précoce, l'échographie injectée préopératoire combinée à l'injection intralymphatique de bleu de méthylène et l'administration intracutanée d'indocyanine verte pendant l'intervention chirurgicale, permet une identification précise du ganglion sentinelle et une prédiction des métastases, conclut une étude chinoise. Une approche à même de limiter le nombre de résections inutiles de ganglions, selon les chercheurs.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR