Points de vue

Faut-il développer les consultations avant un examen d’imagerie lourde ?

Les radiologues devraient-ils voir davantage leurs patients avant un examen radiologique en imagerie lourde ? Si oui, comment le pourraient-ils alors que le manque de médecins et les cadences contraignent leurs emplois du temps ? Trois spécialistes nous ont livré leur point de vue sur la question.

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Le 05/09/22 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:10 Lecture 4 min.

© Carla Ferrand

« Les secrétaires et les manipulateurs pourraient être formés à repérer les situations à tension »

laurence rocher

Laurence Rocher

Cheffe du service de radiologie de l'hôpital Antoine-Béclère (Clamart)

Une consultation formalisée avant l’examen radiologique n’est pas envisageable pour tous les patients. Nous ne sommes même pas au creux de la vague du nombre de radiologues et de manips en France, et avec l'accélération des cadences, nous réalisons un scanner toutes les 15 minutes à l'hôpital. Il faut donc être réaliste : quand je fais des vacations au scanner, je n’ai pas le temps de voir tous les patients que je souhaiterais. Et c'est sans compter les urgences, les internes à former, etc.

La sélection des patients à voir avant l'examen radiologique est difficile. Il faudrait former les secrétaires et les manipulateurs à repérer les situations de tension, où l'on risque de passer à côté de certains diagnostics, notamment les patients polypathologiques, les patients oncologiques qui ne sont pas suivis dans

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François Mallordy

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