Exercice libéral de la radiologie

« Le poids de l’administratif est parfois pire pour les libéraux que dans le secteur public »

Docteur Imago a demandé à Riyad Hanafi, secrétaire général de l’Union nationale des internes en radiologie (UNIR), quel regard portent les futurs radiologues sur l’exercice libéral. Réponse : la médecine de ville les attire, malgré la charge administrative et la carence des échanges avec l’hôpital.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 13/11/17 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 14:14 Lecture 1 min.

Pour les internes en radiologie, les conditions de travail et les rémunérations du secteur privé restent particulièrement attractives. © Stokkete - Fotolia (photo d'illustration)

« La majorité des internes voient l’imagerie libérale comme assez attractive. Ce sont surtout les conditions de travail et les rémunérations qui sont différentes par rapport au public. La plupart des futurs radiologues auxquels nous parlons se voient exercer dans le secteur privé.
Je pense que le poids de l’administratif est parfois pire pour les libéraux que dans le secteur public. Créer une activité indépendante demande beaucoup de travail administratif dont on n’a pas à s’occuper à l’hôpital. Pour les petits cabinets libéraux, les radiologues sont maîtres de leur propre situation mais pour ceux qui s’installent dans des grosses structures avec des associés ou dans des cliniques privées, l’administration peut être très contraignante, par exemple en rappelant qu’il y a du chiffre à faire.

De toute façon, dans toutes les spécialités, plus de 50 % des praticiens iront dans le privé car l’offre de soins se tourne de plus en plus vers la ville. On aura besoin de beaucoup de cabinets pour p

Il vous reste 60% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

13:31

Un réseau de neurones convolutifs (CNN) a été entraîné à détecter automatiquement les zones floues en mammographie dans des régions pertinentes pour le diagnostic. Ce modèle, s'il était implémenté en pratique clinique, pourrait fournir un retour utile aux MERM afin de réaliser rapidement de meilleures prises de vue qui soient de haute qualité, selon une étude rétrospective.

7:31

Un état de l'art en français sur la biopsie pulmonaire percutanée sous scanner présentant ses indications, ses contre-indications et les bonnes pratiques dans ce domaine a été publié le 14 novembre en accès libre dans le Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle.
20 Nov

16:01

Les séquences ciné en IRM cardiaque reconstruites par apprentissage profond et acquises sur trois cycles cardiaques permettent de réduire le temps d’acquisition de plus de 50 % par rapport à la séquence référence sans apprentissage profond, et le tout sans différence dans la qualité d'image, selon une étude prospective menée sur 55 volontaires sains en IRM 1,5 T.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR