Les hôpitaux connaissent en ce moment un engouement pour la téléradiologie (TR). Cette dernière apparaît en effet comme une solution face à la pénurie de médecins, avec un impact qui paraît immédiatement positif sur deux types de difficultés. Premièrement, face à la pénibilité de la PDS en radiologie, la TR externalisée peut prendre en charge les appels en nuit profonde à partir de 22 heures, pour permettre le respect du repos compensateur réglementaire de 11 heures. Ensuite, en cas de sous-effectif médical, et pour éviter le travail exténuant des PH en multiposte, il peut être opportun de recourir à des vacations de TR pour continuer d'exploiter les équipements lourds avec le personnel non médical posté plutôt que de fermer des vacations. Mais ce faisant, les directeurs prennent des engagements contractuels dont ils ne peuvent se soustraire au mieux qu’à la date anniversaire du contrat (quand il s'agit d'un contrat d'un an seulement). Durant cet intervalle, ils perdent donc la souples
Jacques Albisetti
« Les pratiques de rémunération doivent évoluer pour prévenir les effets négatifs de la téléradiologie »
Chef de service à l’hôpital de Fécamp (76) et coordinateur du groupe téléradiologie de la Société française de radiologie (SFR), Jacques Albiseti estime que le développement de la téléradiologie à l’hôpital risque d’accentuer la pénurie de radiologues dans le secteur, à laquelle elle est pourtant censée remédier. Dans cette tribune, il propose deux mesures d’augmentation des rémunérations qui pourraient renforcer l’attractivité de l’hôpital.
La téléradiologie apparaît comme une solution face à la pénurie de médecins à l'hôpital, mais pourrait en fait l'accentuer, prévient Jacques Albisetti (photo d'illustration). © Virginie Facquet
Il vous reste 78% de l’article à lire
Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés
Vous avez déjà un compte ? Se connecter
- Tous les contenus « abonnés » en illimité
- Le journal numérique en avant-première
- Newsletters exclusives, club abonnés
Abonnez-vous !
Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique
23 €
par mois
Auteurs
Discussion
3 commentaires
Commenter cet article