Article réservé aux abonnésAh, une radiographie corps entier vient d’arriver ! C’est un vertébré, forcément. Voyons… Les quatre membres sont bien visibles et développés : c’est un tétrapode ! Il a sept vertèbres cervicales et ses membres sont pentadactyles, tout laisse donc penser que c’est un mammifère. Parfait ! Continuons les investigations… La physionomie du bassin indique qu’il est bipède et que c’est un individu mâle. De plus, on distingue clairement une face prognathe et une boîte crânienne de grande taille. Je ne douterais pas ça soit un hominidé, et plus précisément un homo sapiens ! Penchons-nous maintenant sur la maturation squelettique pour déterminer son âge. Hum… difficile à dire avec certitude mais il a dépassé le stade de la puberté. Que dit la fiche anthropométrique ? 182 cm, 80 kg. C’est un beau spécimen ! Le squelette a l’air normal… Ah non, j’ai parlé trop vite, il y a une petite inégalité de longueur au niveau des membres inférieurs. Comment ? Qu’est-ce que vous dites Corinne ? C’est un… un
Billet
Portrait anatomique d’un patient radiologique
La relation soignant-soigné est parfois délicate à mettre en place, notamment en imagerie médicale. Dans cette spécialité, certains patients n'ont jamais vu la couleur d’un radiologue… au point de douter qu’ils sont vraiment médecins ! Et si l’inverse était vrai ? Pour ce billet d’humeur, Docteur Imago s’est glissé dans la peau d’un radiologue qui fait une découverte étonnante lors d’un examen radiographique. À lire au second degré, bien sûr !
Au travers d'un examen d'imagerie médicale, un radiologue fait la découverte d'un spécimen de patient. © Creative Commons CC0 sur pixabay.com.
Il vous reste 43% de l’article à lire
Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés
Vous avez déjà un compte ? Se connecter
- Tous les contenus « abonnés » en illimité
- Le journal numérique en avant-première
- Newsletters exclusives, club abonnés
Abonnez-vous !
Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique
23 €
par mois
Auteurs
Carla Ferrand
Discussion
Aucun commentaire
Commenter cet article