RSNA 2022

Comment incorporer l’IRM fonctionnelle dans la pratique clinique ?

Malgré sa présence dans la littérature, l'IRM fonctionnelle cérébrale reste relativement peu exploitée dans le champ clinique. Une session du RSNA 2022 a présenté les obstacles à son implémentation et fait le point sur ses potentielles applications.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 26/01/23 à 8:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:30 Lecture 3 min.

« Les applications cliniques de l’IRMf n’ont pas vraiment été étendues au-delà de la cartographie préopératoire, constate Haris Sair. Et la question est de savoir pourquoi, car il y a des tonnes d’articles dans la littérature sur l’IRM fonctionnelle cérébrale. » © C. F.

Le 27 novembre dernier, une session du RSNA 2022 s’est consacrée aux techniques d’IRM avancées et à leurs actuelles applications cliniques. Parmi celles-ci, l’IRM fonctionnelle fait partie du paysage de l’imagerie médicale, mais son rôle se limite souvent à la recherche. De fait, son potentiel clinique reste inexploité, selon Haris Sair, professeur associé de radiologie à l’université Johns-Hopkins à Baltimore (États-Unis). « L’IRMf peut être appliquée pour le diagnostic, pour le suivi des traitements, pour la prédiction des résultats, pour le ciblage des interventions ou pour la cartographie cérébrale préopératoire », cite-t-il.

La cartographie préopératoire

Un rapide sondage dans la salle montre que peu de congressistes utilisent l’IRMf comme outil clinique. « Vous pourriez avoir envie de l’adopter car c’est une technique utile, notamment pour la cartographie préopératoire », souligne Haris Sair. Pour l’heure, ses applications cliniques n’ont pas vraiment été étendues au-delà de cette

Il vous reste 78% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

12 Sep

16:00

La biopsie pulmonaire percutanée guidée par ultrasons (US-PLB) sur les patients pédiatriques serait sans rayonnement, sûre et précise d’après des chercheurs de l’hôpital de Beijing (Chine). Selon l’analyse de cohorte rétrospective menée sur 34 patients, l’US-PLB offrirait des conseils « critiques pour la prise de décision clinique ».  

13:29

Chez les patients atteints d'accident vasculaire cérébrale ischémique aigu, subissant une thrombectomie mécanique, mieux prévoir le risque de recanalisation futile serait possible grâce à deux marqueurs d'imagerie : Le scanner sans contraste et l'angioscanner. Selon l’étude parue dans Springer Nature, l’intégration d’un nomogramme grâce à ses données permettrait de faciliter la prise de décision thérapeutique.  

7:18

Jean-Philippe Masson, président de la FNMR, a reçu dans son centre d'imagerie à Carcassonne, le ministre chargé de la Santé et de l’accès aux soins, Yannick Neuder pour évoquer les déserts radiologiques et le protocole proposé par la CNAM. La FNMR a réaffirmé son opposition aux baisses tarifaires prévues et insisté sur la nécessité de mesures de pertinence, annonce la fédération sur le réseaux social Linkedin.
11 Sep

15:00

La reconstruction compensée en mouvement améliorerait « significativement » la qualité subjectives des images en réduisant les artefacts en angioscanner coronaire (CCTA) comparée à la reconstruction standard à 78 % d'intervalle RR. Une technique qui permet, selon l'étude retrospective, une meilleur interprétabilité de l'image diagnostic chez les patients orientés pour CCTA et ce dans la plupart des fréquences cardiaques et des grands vaisseaux (moins de 1,5 mm).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR