Selon des données de l’Assurance maladie, 55 000 patients sont pris en charge chaque année pour une embolie pulmonaire et 15 000 ayant des comorbidités décèdent, a rappelé Constance de Margerie, radiologue à l’hôpital Saint-Louis à Paris, lors d’une session du congrès annuel de la Société d’imagerie thoracique le 16 juin 2023.
Une quarantaine d’angioscanners par mois
Au sein de l’hôpital Saint-Louis, depuis début 2023, l’angioscanner pour recherche d’embolie pulmonaire a représenté 6 % des examens de scanner demandés dans le service d’imagerie, et 12 % des examens de scanner demandés par les urgences, observe Constance de Margerie. Cela correspond donc, précise-t-elle, à un total de 40 à 45 angioscanners réalisés par mois avec un taux de positivité de 10 à 15 %. « Il s’agit donc d’une pathologie courante et potentiellement grave qu’il faut absolument détecter », souligne-t-elle.
Deux situations où l’angioscanner est indiqué
Afin d’éviter les faux positifs, elle suggère de valider au préala
Discussion
Aucun commentaire
Commenter cet article