Le congrès annuel de la SFNR qui se tenait à Paris en mars dernier fut l’occasion de faire un point d’actualité sur l’imagerie des maladies neurodégénératives. Durant cette session, Nadya Pyatigorskaya, neuroradiologue à la Pitié-Salpêtrière - AP-HP, a détaillé les différentes méthodes pour évaluer l’atrophie cérébrale.
Focus sur l’hippocampe
Dans le contexte de la maladie d’Alzheimer, l’IRM cérébrale révélera l’état de l’hippocampe : « Il s’atrophie plus vite chez des sujets malades que chez de sujets contrôles, observe l’intervenante. La vitesse d’atrophie est d’environ 5 % par an chez les malades, alors qu’elle est inférieure à 1 % par an chez les sujets témoins. L’atrophie hippocampique sera corrélée à la démence. »
Une échelle largement utilisée en neuroradiologie
L’échelle de Scheltens permet d’évaluer la largeur de la fissure choroïdienne, la hauteur de la formation hippocampique et la largeur de la corne temporale du ventricule latéral. Cette échelle est très souvent utilisée par l
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