Imagerie vasculaire

Angioscanner des artères pulmonaires : tout l’art du manipulateur

L'angioscanner thoracique est aujourd'hui le gold standard pour la recherche d'embolie pulmonaire mais demeure difficile à réaliser sur les patients corpulents, obèses ou qui gardent les bras le long du corps. Il est toutefois possible d’obtenir des résultats de bonne qualité grâce à la maîtrise de la tension, de la préparation et de l'ajustement du couple « volume/débit » d'injection.

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Le 24/01/19 à 12:00, mise à jour aujourd'hui à 15:07 Lecture 14 min.

Avec une large majorité d’examens contributifs, l'angioscanner est l’examen de référence pour la recherche d'embolie pulmonaire. Il peut être cependant difficile à réaliser sur certains profils de patients. © A. C.

Problématique et fondamentaux

Introduction

L’angioscanner des artères pulmonaires pour recherche d’embolie pulmonaire (EP) (figure 1) fait partie de l’activité quotidienne d’un service d’imagerie. Avec une large majorité d’examens contributifs, c’est l’examen de référence [1, 2]. Après avoir travaillé sur l’optimisation de cet examen chez la femme enceinte (revue Le Manipulateur, février 2017, n° 261), nous nous sommes intéressés aux autres catégories de patients chez lesquelles le rehaussement de contraste dans les artères pulmonaires est régulièrement moindre, voire insuffisant, c’est-à-dire souvent en dessous de 250 UH. C’est le cas en premier lieu chez les patients « jeunes » (et/ou sportifs !), chez les patients corpulents ou obèses, chez les patients drépanocytaires, ainsi que chez ceux qui gardent les bras le long du corps pendant l’examen.

Notre service possède deux scanners (DefinitionAS+® de Siemens et Revolution HD® de General Electric) avec deux injecteurs OptiVant

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Auteurs

Alfredo Cantarinha

Manipulateur d'électroradiologie médicale

CHU Bicêtre (AP-HP)

Le Kremlin-Bicêtre (94)

Bibliographie

  1. Rangheard A-S., Resten A., Lesavre A., Blanc X., Menu Y., « Conduite à tenir en cas de suspicion d’embolie pulmonaire », Feuillets de Radiologie, juin 2007, vol. 47, n° 3, p. 179-189. FR-06-2007-47-3-0181-9801-101019-200702895.
  2. Nonent M., Bressollette L., Hébert T. et coll., « Quelle stratégie pour le diagnostic d’embolie pulmonaire en 2009 ? », Journal de Radiologie, octobre 2009, vol. 90, n° 10, p. 1477. DOI : 10.1016/S0221-0363(09)75785-3.
  3. Wittram C., Yoo A. J., « Transient Interruption of Contrast on CT Pulmonary Angiography Proof of Mechanism », J Thorac Imaging, mai 2007, vol. 22, n° 2., p. 125-129. https://doi.org/10.1097/01.rti.0000213566.78785.26.
  4. Kuzo R. S., Pooley R. A., Crook J. E. et coll. « Measurement of CavalBlood Flow with MRI During Respiratory Maneuvers: Implications for Vascular Contrast Opacification on Pulmonary CT Angiographic Studies », AJR, mars 2007, vol. 188, n° 3, p. 839 – 842.
  5. Heyer C. M., Mohr P. S., Lemburg S. P. et coll., « Image quality and radiation exposure at pulmonary CT angiography with 100- or 120-kVp protocol: prospective randomized study », Radiology, novembre 2007, vol. 245, n° 2, p. 577 – 583. DOI : 10.1148/radiol.2452061919.
  6. Cordoliani Y. S., Hazebroucq V., Sarazin J. L. et coll., « Irradiation et bonnes pratiques en tomodensitométrie hélicoïdale », J Radiol, septembre 1999, vol. 80, n° 9.

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