Sénologie

Difficultés diagnostiques et thérapeutiques du cancer du sein

Ce cas clinique d’une patiente de 51 ans illustre quelques-unes des difficultés diagnostiques et thérapeutiques posées par le cancer du sein, dont certaines sont liées à la pandémie actuelle de Covid-19.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 17/02/21 à 16:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:30 Lecture 8 min.

Ce cas illustre une situation souvent rencontrée en cancérologie mammaire : une IRM mammaire faite dans le cadre du bilan d’extension d’un cancer du sein (ici, l’IRM était indiquée avant chimiothérapie néoadjuvante) découvre une lésion supplémentaire non vue initialement sur le bilan standard. © Langer A.

Observation clinique

Une patiente âgée de 51 ans, non ménopausée, sans antécédent personnel ou familial, est adressée pour une masse palpable du quadrant supéro-externe droit (QSED). La mammographie (figure 1) montre une masse de forme irrégulière et de contours indistincts, classée BI-RADS 5, près du prolongement axillaire.

L’échographie (figure 2) montre une masse de contours microlobulés avec renforcement postérieur de 24 mm, sur le rayon de 11 h à 60 mm du mamelon, classée BI-RADS 4c. Il n’y a pas d’adénopathie axillaire associée.

Une biopsie échoguidée est donc réalisée, qui montre un carcinome canalaire infiltrant (CCI) de grade III, RH - HER2 +, avec Ki-67 à 90 %. Il s’agit donc d’une lésion agressive (grade 3, récepteurs hormonaux négatifs, HER2 positif et Ki-67, témoin de la prolifération, très élevé) qui nécessitera chirurgie, radiothérapie et chimiothérapie.
La patiente est vue le 30 septembre 2020 par le chirurgien, qui classe cliniquement la lésion (classification TNM) T1, N0.

Il vous reste 91% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Adriana Langer

Radiologue Service de radiodiagnostic Institut Curie, hôpital René-Huguenin Saint-Cloud (92)

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

21 Oct

16:28

14:04

Des chercheurs chinois ont combiné un modèle d'apprentissage profond d'analyse d'images échographiques et un modèle de langage pour améliorer la détection et l'évaluation des tumeurs ovariennes. Il a permis d'améliorer les performances des radiologues et de hisser celles des médecins de premier recours à des niveaux experts, écrivent-ils dans Insights into Imaging.

7:30

Une revue d'études confirme la haute sensibilité de la classification PI-RADS dans sa version 2.1 pour la détection des cancers de la prostate cliniquement significatifs. Une proportion « considérable » d'entre elles présentent toutefois de forts risques de biais et des préoccupations d'applicabilité et sont associées à une baisse de la sensibilité et une hausse des taux de détection des cancers PI-RADS de catégorie 2.
20 Oct

16:02

Une méta-analyse de 13 articles constate l'absence de preuves ou des preuves contradictoires de l'intérêt d'utiliser des agents antispasmodiques pour améliorer la qualité d'image de l'IRM pelvienne.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR