Ostéoarticulaire

L’apport de l’IRM corps entier dans la prise en charge des myélomes

Avec le bilan biologique, L’IRM corps entier est aujourd’hui l’examen privilégié pour la classification et la surveillance des myélomes. Cet article présente les séquences disponibles, qui permettent d’analyser de manière quasi exhaustive les différentes lésions.

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Le 18/08/17 à 15:00, mise à jour hier à 15:08 Lecture 8 min.

Le myélome est une hémopathie rare de pronostic péjoratif. L'IRM corps entier est aujourd'hui la modalité privilégiée pour l'évaluation et le suivi. D. R.

Le myélome est une hémopathie rare (environ 6 cas pour 100 000 individus) de pronostic péjoratif. Elle se caractérise entre autres par une prolifération de plasmocytes malins envahissant la moelle hématopoïétique (moelle rouge). Cette prolifération entraîne une activation des ostéoclastes et une inhibition des ostéoblastes. Ce déséquilibre provoque l'apparition de lyses osseuses. À l'âge adulte, la moelle rouge se situe dans la voûte crânienne, les côtes, le sternum, le bassin, le rachis et les métaphyses des os longs.

L’IRM corps entier aujourd’hui privilégiée

La classification et la surveillance du myélome ont longtemps reposé sur la radiologie conventionnelle, la scintigraphie et la tomodensitométrie, mais l'avènement de nouvelles technologies plus sensibles et plus spécifiques a supplanté ces techniques. La classification de Durie et Salmon « plus » se base aujourd'hui essentiellement sur les données d'imagerie de l'IRM corps entier (CE) ainsi que sur le bilan biologique.

L'essor de l

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Auteurs

Jérôme Guigui

Manipulateur en IRM

Institut Bergonié, Bordeaux

Julien Ribette

Manipulateur en IRM

Institut Bergonié, Bordeaux

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