Cancérologie

Réaliser un scanner TAP pour le diagnostic et le bilan d’extension du cancer

Le scanner thoraco-abdomino-pelvien permet d’étudier les tissus, vaisseaux et organes compris entre la base du cou et le bord inférieur de la symphyse pubienne. Cet examen joue un rôle de premier plan dans le diagnostic et le suivi du cancer, et les manipulateurs doivent en connaître les différentes acquisitions et leurs paramètres.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 13/02/20 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 14:06 Lecture 10 min.

Le suivi du cancer est aujourd’hui « facilité » par les techniques d’imagerie et notamment le TAP qui permet d’apprécier au mieux les lésions et de les classer. © K. L.

En France, depuis 2003 et la mise en place du premier plan Cancer, la prise en charge des patients atteints de cette pathologie n’a cessé d’évoluer, de s’améliorer. Lors de la découverte de lésion cancéreuse, un bilan dit « d’extension » est prescrit, dans un premier temps préthérapeutique, puis sous forme de suivi. Ce bilan comprend de nombreux examens biologiques, psychologiques mais surtout d’imagerie, afin de dresser « un état des lieux » du développement de la maladie.

Quelques chiffres

En 2018, 382 000 nouveaux cas de cancers ont été diagnostiqués en France, d’après les données de l’Institut national du cancer (Inca). 53,6 % des cancers concernaient les hommes et 46,4 % les femmes. L’incidence a augmenté de 0,7 % chez les femmes et baissé de 1,4 % parmi la gent masculine entre 2010 et 2018. Les cancers les plus fréquents touchent la prostate, le sein, le poumon et le colon-rectum.

Le plan Cancer

En 2003, le président de la République Jacques Chirac a lancé un plan de lutte contre le

Il vous reste 93% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Kévin Ligabue

Manipulateur d'électroradiologie médicale

Centre hospitalier de Charleville-Mézières

Paris

Discussion

Commenter cet article
  1. LeclercParticulièrement différent des autres articles DrImago : bien moins synthétique et percutant. On se demande où on veut en venir. Avec tant d'information listées, déjà connue des professionnels d'imagerie X, on dirait simplement le mémoire d'un étudiant. Je vous conseille de couper le contenu en 2 la prochaine fois.
    Il y a 5 ans

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

21 Fév

13:40

Selon une étude publiée dans Radiology, un algorithme d’apprentissage profond disponible dans le commerce peut permettre des examens IRM de l’épaule de bonne qualité en sept minutes.

7:37

Le parlement a adopté définitivement le budget 2025 de la Sécurité sociale ce 17 février. Il prévoit une hausse des dépenses d’Assurance maladie de 3,4 %, pour atteindre un montant de 265 milliards d’euros.
20 Fév

16:01

L’imagerie des paramètres d’atténuation par ultrasons peut être utilisée pour le dépistage clinique afin d’évaluer la prévalence de la MASLD chez les patients en surpoids ou obèses et de suivre de manière dynamique la progression de la maladie, conclut une étude publiée dans Clinical radiology.

13:31

Le modèle de langage appelé Axpert démontre un potentiel de marquage automatique de l’entérocolite nécrosante sur les comptes-rendus de radiographie abdominale infantile. Cette méthode de marquage peut ainsi servir de cadre pour d’autres modalités d’imagerie et maladies chez les enfants, et les maladies rares chez l’adulte, suggère une étude publiée dans JAMIA Open.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR