Docteur Imago / Durant votre parcours de neuroradiologue, vous avez été l’un des acteurs de l’évolution de l’imagerie médicale. Quelles étapes vous ont le plus marqué ?
Emmanuel-Alain Cabanis / En 1973, le Centre hospitalier national d’ophtalmologie, l’hôpital des Quinze-Vingts, à Paris, venait de reconstruire son hôpital et le service de neuroradiologie était vide. On m’a choisi pour en prendre la tête mais je n’étais pas candidat car c’était un hôpital ophtalmologique. L’œil, c’est tout petit, et c’était déchoir pour moi qui venais du cerveau ! Mais j’ai découvert que je me trompais et que c’était absolument fascinant. À ce moment, j’avais 30 ans, j’étais seul dans un service qui venait d’être créé. Il y avait quatre salles de radiologie, mais moi, je voulais un scanner ! Le scanner à rayons X avait été présenté l’année précédente pour la première fois à la British Society of Radiology. Donc, en arrivant aux Quinze-Vingts, j’en ai réclamé un au ministère de la Santé. Je voulais être l
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