Portrait

Michèle Fourchon, l’hypnose comme une évidence

Michèle Fourchon est l’une des rares radiologues à utiliser l’hypnose dans sa pratique médicale. Face à des patients angoissés par leur examen d’IRM ou leur biopsie, elle a pu mesurer tous les bénéfices de cette méthode.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 02/07/18 à 11:00, mise à jour hier à 15:11 Lecture 5 min.

Michèle Fourchon, radiologue à l'ICM, pratique l'hypnose pour aider les patients à passer leur examen d'imagerie avec moins d'appréhension. © C. F.

À l’Institut du cancer de Montpellier (ICM), Michèle Fourchon est une radiologue un peu à part. Elle utilise l’hypnose pour aider les patients anxieux à passer leurs examens d’imagerie avec plus de sérénité. Qu’elle ait choisi cette approche n’est pas étonnant, vu la place que tient le contact humain dans sa conception du métier. « Je suis devenue médecin pour m’occuper des autres », déclare-t-elle, dans un regard bienveillant.

La fibre de l’humain

Étudiante, Michèle Fourchon veut être pédiatre, mais elle ne supporte pas de voir des enfants malades. Ce sera donc la radiologie, « une discipline très vaste, moderne, où l’on touche à tout ». L’imagerie de la femme la passionne. Son besoin de contact y trouve une concrétisation. « J’aime ce lien que l’on tisse avec les patientes, notamment en mammographie. J’aurais du mal à concevoir mon métier sans lui. »

« Je saturais avec la souffrance des gens »

Après un passage par un centre privé de sénologie, elle arrive à l’ICM en 2010. La rencontre av

Il vous reste 86% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

20 Mai

7:30

19 Mai

15:30

La Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) a publié le 3 mai ses recommandations sur la pneumopathie d'inhalation dans Infectious Diseases Now. Il y est notamment recommandé une imagerie complémentaire pour confirmer le diagnostic, de préférence un scanner thoracique sans injection (ou, en cas d'accès difficile au scanner, une échographie thoracique ou une radiographie thoracique).

11:14

Une étude visant à valider l’efficacité clinique de l’IRM du genou 3-T accélérée de moins de 5 minutes en utilisant l’imagerie parallèle (IP) combinée, l’accélération multicoupe simultanée double et la reconstruction d’image à super-résolution DL contre la chirurgie arthroscopique révèle d’excellentes performances diagnostiques pour détecter les déchirures internes.

7:30

Une étude a comparé les performances de l'IRM ultrarapide par rapport à l’IRM dynamique standard avec contraste (DCE) pour classer les lésions mammaires. L’IRM ultrarapide entraîne une réduction de la visibilité des lésions et n’améliore pas leur classification, constatent les auteurs.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR