Pour Mohamed Hadid, exercer le métier de radiologue s’apparente à un parcours du combattant. La situation a failli tourner au drame en 2017, lorsqu’il fut menacé d'expulsion du territoire : « J’avais un poste à l’hôpital d’Agen, mais l’administration française me proposait de repartir en Algérie, d’attendre un an là-bas et de refaire un autre contrat pour revenir travailler. C’était très compliqué », raconte-t-il.
Comité de soutien
Heureusement, il a pu compter sur la mobilisation de l’hôpital pour infléchir la situation. « Le personnel a signé une pétition pour que je reste. J’avais aussi engagé un avocat qui a fait appel à des journalistes locaux pour médiatiser mon histoire. » Ce ralliement a payé : « Finalement, j’ai pu obtenir un rendez-vous à la préfecture et mon titre de séjour a été prolongé. » Pour l’hôpital d’Agen, voir partir l’un de ses radiologues était inenvisageable. « Les délais d’examens sont très longs, et si on me licenciait, ça n’aurait pas arrangé les choses. Aujourd
Discussion