Rémunération des établissements et avancement universitaire

Comment fonctionnent les points SIGAPS et SIGREC, les indicateurs français valorisant la recherche clinique ?

Les points SIGAPS, quantifiant la production de publications, et les points SIGREC, quantifiant la participation dans des essais cliniques, sont des indicateurs cruciaux pour le financement de la recherche clinique des établissements de santé et des médecins concernés. Zoom sur ces métriques et leur évolution.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 06/11/23 à 7:00, mise à jour le 06/11/23 à 18:08 Lecture 7 min.

L'ancien fonctionnement du système SIGAPS. Depuis 2021, un nouveau rang de revue, le rang A+, rapporte 14 points. La règle de calcul des points SIGAPS a changé pour les établissements mais pas pour les chercheurs individuels. © Louise Benoit, médecine/sciences | CC BY 4.0

Afin de « calculer les scores relatifs aux publications scientifiques et aux essais cliniques réalisés dans les établissements de santé », deux exports annuels de données sont réalisés via les logiciels SIGREC (système d'information et de gestion de la recherche et des essais cliniques) et SIGAPS (système d'interrogation, de gestion et d'analyse des publications scientifiques), selon le site sante.gouv. Alors que le deuxième export de l'année 2023 a eu lieu le 10 octobre, un retour sur ces fameux indicateurs de la recherche clinique s'impose pour mieux les comprendre.

Valoriser une activité de recherche « qui sort de la T2A »

Développé par le CHU de Lille (59) dès 2002, le calcul de l'indicateur SIGAPS et des scores SIGREC a été étendu en 2008 à l'ensemble des établissements de santé français comme métrique de la recherche clinique. « Le système des points SIGAPS et SIGREC valorise cette activité qui sort de la T2A [tarification à l'activité, NDLR]. Les points SIGAPS évaluent les pub

Il vous reste 90% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

François Mallordy

Journaliste rédacteur spécialisé

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

09 Mai

16:00

La start-up Chipiron vient de boucler une nouvelle levée de fonds de 15 millions d'euros pour terminer la R & D de sa technologie d'IRM ultra bas champ, rapporte L'Usine digitale. Selon le média, cette levée de fonds permettra notamment de fabriquer un troisième prototype et démarrer des essais cliniques, pour viser une future commercialisation d'abord aux États-Unis, puis en Europe. Il y a deux ans, le cofondateur de Chipiron avait confié à Docteur Imago ses objectifs pour développer une IRM à 1 mT.

13:30

Un nouveau centre d'imagerie médicale a ouvert le lundi 5 mai à Neufchâtel-en-Bray (76), selon le média en ligne actu.fr. Résultant du déménagement d'un cabinet dans de nouveaux locaux, ce changement s'accompagne de l'installation de nouvelles modalités, scanner et IRM.

7:30

La société australienne Telix Pharmaceuticals a annoncé le 29 avril avoir obtenu de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) l'autorisation de mise sur le marché (AMM) en France de son agent de TEP Illuccix®(kit pour la préparation de 68Ga-PSMA-11) pour la détection et la localisation de lésions positives au PSMA chez des patients adultes souffrant de cancer de la prostate (indications précisées dans le communiqué ci-joint).
07 Mai

16:00

La clinique de l’Estrée à Stains (93) s'est dotée d'une IRM à champ ouvert, annonce le groupe Elsan (communiqué).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR