Repère

Le score d’Eisinger

Le score d'Eisinger est utilisé pour évaluer le risque de développer un cancer du sein.

Le 07/07/17 à 7:00, mise à jour hier à 14:16 Lecture 1 min.

Le score obtenu permet de définir la conduite à tenir. Lorsque ce dernier est égal ou supérieur à 5, une consultation génétique s’impose. CC0 - Domaine public

Le score d’Eisinger [1] est utilisé pour connaître la conduite à tenir pour les femmes, dans le cadre de l’évaluation du risque de développer un cancer du sein. Plusieurs paramètres sont pris en compte, tels que les antécédents familiaux de cancer du sein, de mutation génétique ou de cancer de l’ovaire.

© Docteur Imago

Tableau 1. Le score d’Eisinger est un score qui prend en compte l’ensemble des antécédents familiaux. Validé pour l’indication de la consultation d’oncogénétique, il permet également de graduer le risque de cancer du sein en l’absence de mutation. Les cotations doivent être additionnées pour chaque cas de la même branche parentale (paternelle ou maternelle). Score = 5 ou plus : excellente indication. Score = 3 ou 4 : indication possible. Score = 1 ou 2 : utilité médicale faible. © Docteur Imago

Conduite à tenir

Le score obtenu permet de définir la conduite à tenir. Lorsque ce dernier est égal ou supérieur à 5, une consultation génétique s’impose. Les gènes ne sont pas les seuls facteurs de risque : « Certaines femmes présentent des risques cumulés de cancer du sein supérieurs à 20 %. Elles ont généralement des antécédents familiaux lourds, sans être porteuses d’une mutation génétique ou elles n’en ont pas connaissance car elles ont refusé la recherche génétique par peur des résultats », exposait ainsi Clémence Grandaud, lors des JFR. Les femmes ayant reçu une irradiation thoracique avant l’âge de 30 ans, notamment en cas de maladie de Hodgkin, entrent elles aussi dans la catégorie des femmes à haut risque.

Auteurs

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Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

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Bibliographie

  1. F. Eisinger, B. Bressac, D. Castaigne, P. H. Cottu, J. Lansac, J.-P. Lefranc et coll., « Identification et prise en charge des prédispositions héréditaires aux cancers du sein et de l’ovaire ». Bull Cancer, 2004, vol. 91, p. 219–37.

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