Selon une étude de 2014, 75 % des patients équipés de dispositifs cardiaques implantables auront besoin de passer une IRM au cours de leur vie [1]. Jusqu’à peu, la présence d’un stimulateur cardiaque ou d’un défibrillateur était une contre-indication absolue à l’IRM. Aujourd’hui, les constructeurs proposent des modèles « IRM compatibles ». Ces derniers peuvent être soumis à des champs magnétiques de 1,5 et parfois 3 teslas. Il faut néanmoins respecter des consignes et des protocoles de sécurité.
Un état des lieux
Confrontés au manque de littérature scientifique sur ces questions de sécurité, des médecins de l’hôpital général Changi et de la résidence de radiologie Singhealth de Singapour, ont rédigé un article pour la revue Insights into Imaging [2]. Ils y rappellent les dangers de l’exposition à l’IRM de dispositifs non adaptés. Ils décrivent ensuite les technologies qui permettent de rendre un dispositif cardiaque implantable IRM compatible sous conditions. Pour guider les soignants, i
Discussion
Aucun commentaire
Commenter cet article