« On vous a souvent dit le mot. On vous a souvent parlé de la chose. Ainsi de la chose et du mot, pouvez-vous dire quelque chose ? » 1
Mais que dire ?
Où en êtes-vous avec l’application de ce texte, dont on vous rebat les oreilles, pour le plus grand bonheur des consultants ? Essayons de faire la part des choses, entre les outrances du marketing et le risque effectif. Pour cela, partons du constat suivant. L’usage de l’informatique est aujourd’hui généralisé. Nous sommes toutes et tous mis en fiche. Ce fichage généralisé rend possible tous les scénarios. Au mieux, c’est la disparition de notre espace privé. Au pire, c’est l’avènement d’un nouveau type de régime autoritaire. Avec cette particularité que ses nouveaux dirigeants sont exclusivement issus de l’économie de marché et non du vote. L’émergence d’un texte, conçu à l’échelle européenne 2 pour contrer le « coup d’État numérique 3 » est donc en soi une démarche salutaire. À condition qu’elle ne vous empêche pas de travailler…
Pour cel
Protection des données
Concrètement, avec le RGPD, où en êtes-vous ?
Le Règlement général sur la protection des données, en vigueur depuis mai 2018, impose de nombreuses contraintes aux radiologues qui traitent des données de santé. Pour ne pas entraver l’activité, la mise en conformité avec ces obligations doit être menée de manière raisonnée et accompagnée d’un contrat d’assurance adapté.
Le texte pose une obligation générale de protection, pesant sur toutes les personnes qui « traitent » des données à caractère personnel. Les radiologues opèrent ce traitement à trois titres : en tant que médecins, en tant que chefs d’entreprise et en tant qu’employeurs. D. R.
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Notes
Auteurs
Philippe Bazin
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