En quelques années seulement, l’utilisation des réseaux sociaux par les radiologues et leurs patients s’est largement développée. D’une part, on assiste à l’émergence de réseaux sociaux professionnels qui offrent aux praticiens des ressources et des outils pour les aider dans leur exercice : veille de l’actualité médicale et scientifique, échange d’avis et d’opinions, bases de données d’imagerie médicale, formation continue en ligne, réseau relationnel et professionnel (LinkedIn). D’autre part, on constate une utilisation croissante des réseaux sociaux « grand public » pour faciliter la communication médecin/patient et améliorer l’information du public. Parce qu’ils permettent une communication rapide et un partage en temps réel (Twitter, Facebook, Instagram, YouTube, etc.), ces nouveaux médias offrent des opportunités inédites en matière d’information des patients sur les techniques d’imagerie médicale. L’utilisation des réseaux sociaux doit néanmoins s’opérer dans le respect d’un cer
pratiques professionnelles et déontologie
Le radiologue et ses droits sur les réseaux sociaux
Si l’utilisation des réseaux sociaux par les radiologues ne fait l’objet d’aucun cadre juridique spécifique, elle reste soumise au droit commun et aux règles déontologiques, notamment en matière de secret médical et de publicité.
Dans son livre blanc relatif à la déontologie médicale sur le web, le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) rappelle que « le web n’est qu’un média parmi d’autres » et que « la déontologie médicale n’a pas à y être différente ». © geralt sur pixabay.com
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Auteurs
Céline Roquelle-Meyer
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