Données de santé

« Les structures de santé conformes avec la loi informatique et libertés seront conformes au RGPD »

Le 25 mai prochain, le Règlement général sur la protection des données (RGPD) entrera en vigueur dans toute l’Europe. Hélène Guimiot-Breaud, chef du service santé de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), nous en dit plus sur cette nouvelle réglementation et son impact sur les professionnels de santé.

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Le 04/05/18 à 15:00, mise à jour aujourd'hui à 15:07 Lecture 4 min.

Selon Hélène Guimiot-Breaud, chef du service santé de la CNIL, le point important du RGPD concerne le respect des droits des personnes et leur information sur le traitement de leurs données. © CNIL

Docteur Imago / Le Règlement général sur la protection des données (RGPD) établi par l’Union européenne doit entrer en application le 25 mai. Quelles sont ses particularités ?

Hélène Guimiot-Breaud / Contrairement à une directive européenne, qui doit faire l’objet d’une transposition dans la législation des états membres, un règlement s’applique directement. Ici, le contexte est très large car le RGDP s’applique à tous les secteurs qui réalisent des traitements de données à caractère personnel : fichiers clients, fichiers bancaires, dossiers médicaux, etc. Sa spécificité est qu’il laisse au législateur national une marge de manœuvre dans de nombreux champs. C’est notamment le cas en ce qui concerne le traitement des données de santé.

D. I. / Pourquoi l’UE a-t-elle souhaité mettre en place ce nouveau règlement ?

H. G.-B. / Retraçons la chronologie : la France est l’un des premiers pays de l’UE à s’être doté d’une législation sur la protection des données à caractère personnel, la loi du 6

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
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