Données de santé

« Les structures de santé conformes avec la loi informatique et libertés seront conformes au RGPD »

Le 25 mai prochain, le Règlement général sur la protection des données (RGPD) entrera en vigueur dans toute l’Europe. Hélène Guimiot-Breaud, chef du service santé de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), nous en dit plus sur cette nouvelle réglementation et son impact sur les professionnels de santé.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 04/05/18 à 15:00, mise à jour hier à 15:04 Lecture 4 min.

Selon Hélène Guimiot-Breaud, chef du service santé de la CNIL, le point important du RGPD concerne le respect des droits des personnes et leur information sur le traitement de leurs données. © CNIL

Docteur Imago / Le Règlement général sur la protection des données (RGPD) établi par l’Union européenne doit entrer en application le 25 mai. Quelles sont ses particularités ?

Hélène Guimiot-Breaud / Contrairement à une directive européenne, qui doit faire l’objet d’une transposition dans la législation des états membres, un règlement s’applique directement. Ici, le contexte est très large car le RGDP s’applique à tous les secteurs qui réalisent des traitements de données à caractère personnel : fichiers clients, fichiers bancaires, dossiers médicaux, etc. Sa spécificité est qu’il laisse au législateur national une marge de manœuvre dans de nombreux champs. C’est notamment le cas en ce qui concerne le traitement des données de santé.

D. I. / Pourquoi l’UE a-t-elle souhaité mettre en place ce nouveau règlement ?

H. G.-B. / Retraçons la chronologie : la France est l’un des premiers pays de l’UE à s’être doté d’une législation sur la protection des données à caractère personnel, la loi du 6

Il vous reste 82% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

OFFRE DÉCOUVERTE

11€

pendant 1 mois
puis 23 €/mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

17 Mai

7:30

Une étude publiée dans The Lancet Regional Health Western Pacific a identifié des anomalies cérébrales sur les IRM de personnes ayant eu des cas modérés à graves de Covid-19. Ces patients continuent de souffrir de troubles cognitifs, de symptômes psychiatriques et neurologiques et d’altérations fonctionnelles cérébrales, même après 2 ans d’infection, suggèrent les chercheurs.
16 Mai

16:01

L'IRM a une meilleure sensibilité et une spécificité égale à l'échographie transvaginale dans le diagnostic de l'endométriose profonde touchant la cloison recto-vaginale, selon une méta-analyse de huit articles portant sur 721 patientes (lien vers l'étude).

11:20

Des tendances à la hausse des taux d’incidence des cancers du sein ont été observés pour presque tous les groupes d’âge parmi les femmes de 20 à 49 ans. Dans une analyse, des radiologues ont suggéré qu’Il est essentiel de mieux connaître le nombre croissant de cas, afin de permettre un diagnostic plus précoce et de réduire la mortalité et la morbidité.

7:31

Docteur Imago

GRATUIT
VOIR