Faut-il se lancer en radiologie interventionnelle libérale ?

"Il y aurait eu un groupe là où je suis, c'est sûr qu'on n'aurait pas lancé notre propre projet", confie Alexandre Nérot, radiologue interventionnel et cocréateur d'une structure libérale consacrée à 100 % à l’interventionnel en Haute-Savoie. Le professionnel de santé était présent vendredi 3 octobre aux JFR 2025 pour échanger avec d'autres radiologues autour de leur expérience comme radiologues libéraux.

Une surspécialité de plus en plus demandée

L’arrivée de l'option radiologie interventionnelle avancée (RIA) a poussé de plus en plus d’internes à se diriger vers cette surspécialisation en se formant pendant deux ans. À leur sortie, les praticiens sont donc en recherche de structures pouvant les accueillir. « Les premières places en CH-CHU sont vite prises. Ensuite, il faut les créer », estime Alexandre Nérot. Ce manque de places peut être une aubaine pour les jeunes praticiens qui souhaitent innover. "Il y a beaucoup d'endroits où il n'y a personne pour faire notre job et il suffit de