Interprétation à distance

Les aléas et les risques du télétravail en radiologie

En imagerie médicale, le télétravail peut représenter une opportunité organisationnelle intéressante. La pratique n'est toutefois pas dénuée d'inconvénients, notamment liés à l'isolement. À l’ECR 2022, un radiologue de l’Indiana en a dressé la liste, afin d’aider ses confrères à s’en prévenir.

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Le 16/11/22 à 16:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:30 Lecture 3 min.

Une session de l’ECR 2022 s'est intéressée à la pratique du télétravail en radiologie, une activité qui fait débat dans la communauté. © Carla Ferrand

Le télétravail en radiologie : bénédiction ou malédiction ? Cette question manichéenne était le thème central d’une session de l’ECR 2022, lors de laquelle Richard Gunderman, professeur de radiologie à la faculté de médecine de l’université de l’Indiana (États-Unis), a passé en revue les inconvénients du télétravail en radiologie et livré ses constats sur la pratique.

Automotivation

L’intervenant cite en premier lieu la problématique de la motivation : « Lorsqu’on est à son domicile, il n’y a pas de flot de travail (« workstream ») dans lequel on peut se glisser, note-t-il. Quand on travaille à l’hôpital, on arrive le matin et les collègues sont déjà là, ils ont travaillé la nuit et, en prenant son poste, on entre dans la continuité du flux de travail. Tandis que lorsqu’on travaille à son domicile, il faut être initiateur (« self-starter ») et autonome (« self-sustainer »), sans autre radiologue à proximité. » Selon lui, rester motivé dans cette configuration de travail peut représenter

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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Discussion

Commenter cet article
  1. nicolas.demesseDommage de ne pas aborder le côté "opposé", à savoir l'équipe paramédicale qui se retrouve seule face au patient...
    Il y a 3 ans

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