Radioprotection

L’opacification du cristallin en radiologie interventionnelle et comment s’en prémunir

Afin de mieux appréhender les risques de lésions oculaires dues aux rayonnements ionisants lors des procédures interventionnelles, une session du congrès de la Société nord-américaine de radiologie (RSNA) fut l’occasion d’évoquer les mesures de prévention pour les professionnels.

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Le 30/01/20 à 8:00, mise à jour hier à 15:10 Lecture 2 min.

Selon Madan Rehani, responsable du comité de radioprotection du Massachusetts General Hospital, les opacités du cristallin et les cataractes peuvent être évitées si les mesures de radioprotection sont correctement appliquées. © C. F.

Le 1er décembre, une session du RSNA 2019 était consacrée à la radioprotection lors des procédures interventionnelles. Madan Rehani, responsable du comité de radioprotection du Massachusetts General Hospital à Boston, s’est intéressé à la sécurité des professionnels exposés aux rayonnements ionisants et potentiellement concernés par l’opacification du cristallin et l’apparition d’une cataracte.

Un risque manifeste

Il ressort que le risque de lésions oculaires est bien réel en interventionnel, comme le démontre une étude publiée en 2013, réalisée auprès de 127 professionnels : « Des modifications du cristallin caractéristiques de l'exposition aux rayonnements ionisants ont été constatées chez 50 % des cardiologues interventionnels et 41 % des infirmières et techniciens, contre moins de 10 % chez le groupe témoin », indique Madan Rehani, qui a participé à ces travaux.  

« Les opacités se situeront principalement au niveau du pôle postérieur de la lentille. » L’orateur explique que la catara

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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