Radiographie

Que valent les logiciels antidiffusion ?

Depuis quelques années, des algorithmes fleurissent pour remplacer les vieilles grilles antidiffusantes en plomb, utilisées pour améliorer le contraste des radiographies. Pour quel bilan ? Durant une session du Congrès européen de radiologie 2022, une radiologue a comparé ces deux types de dispositifs et évoqué l'avantage phare des logiciels : la réduction de dose.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 21/04/22 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:30 Lecture 2 min.

Un programme de recherche danois a montré que le remplacement des grilles antidiffusantes par un logiciel antidiffusion lors des examens de dépistage du cancer du sein s'est traduit par une baisse de 13 à 36 % de la dose reçue par les patientes, pour une sensibilité et une spécificité comparables (photo d'illustration). © Carla Ferrand

« Les algorithmes vont probablement remplacer les grilles antidiffusantes en plomb », estime Rachel Toomey, professeure irlandaise en imagerie diagnostique, venue au Congrès européen de radiologie 2022 faire un bref tour d'horizon des « grilles antidiffusantes virtuelles », ces logiciels antidiffusion qui se proposent de limiter la dose auxquels les patients sont soumis en radiographie.

Les grilles antidiffusantes, un mal pour un bien

Pour rappel, les grilles antidiffusantes reposent sur un principe simple : de minces lames de plomb sont interposées parallèlement à la direction de propagation des ondes, entre le patient et le détecteur de rayons X. Elles permettent d’absorber tout le rayonnement diffusé. Seul problème : ces bandes de plomb absorbent sur leur tranche des photons qui auraient contribué au contraste. C'est donc au prix d'une augmentation de la dose que les grilles antidiffusantes physiques améliorent le contraste de l'image.

Limiter la dose sans baisser la qualité

Les logicie

Il vous reste 69% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

OFFRE DÉCOUVERTE

11€

pendant 1 mois
puis 23 €/mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

François Mallordy

Bibliographie

  1. Abdi A. J., Fieselmann A., Pfaff H. et coll., « Comparison of screening performance metrics and patient dose of two mammographic image acquisition modes in the danish national breast cancer screening programme », European Journal of Radiology, août 2018, vol. 105, p. 188-194. DOI : 10.1016/j.ejrad.2018.06.010.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

17 Mai

7:30

Une étude publiée dans The Lancet Regional Health Western Pacific a identifié des anomalies cérébrales sur les IRM de personnes ayant eu des cas modérés à graves de Covid-19. Ces patients continuent de souffrir de troubles cognitifs, de symptômes psychiatriques et neurologiques et d’altérations fonctionnelles cérébrales, même après 2 ans d’infection, suggèrent les chercheurs.
16 Mai

16:01

L'IRM a une meilleure sensibilité et une spécificité égale à l'échographie transvaginale dans le diagnostic de l'endométriose profonde touchant la cloison recto-vaginale, selon une méta-analyse de huit articles portant sur 721 patientes (lien vers l'étude).

11:20

Des tendances à la hausse des taux d’incidence des cancers du sein ont été observés pour presque tous les groupes d’âge parmi les femmes de 20 à 49 ans. Dans une analyse, des radiologues ont suggéré qu’Il est essentiel de mieux connaître le nombre croissant de cas, afin de permettre un diagnostic plus précoce et de réduire la mortalité et la morbidité.

7:31

Docteur Imago

GRATUIT
VOIR