Communication des résultats

Tout ce qu’il faut savoir sur le compte rendu d’imagerie

Le compte rendu d’imagerie est indispensable, obligatoire et d’une importance fondamentale. Cet article passe en revue ses aspects pratiques et réglementaires : contenu, structure, communication, destinataire, conservation, etc.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 17/03/22 à 8:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:30 Lecture 30 min.

Le médecin qui fait le compte rendu est responsable de son contenu, c’est-à-dire des informations médicales, mais aussi de sa forme : orthographe, syntaxe, mise en page, clarté du texte, images éventuelles (photo d'illustration). © Carla Ferrand

Les imageurs (radiologues et médecins nucléaires) ne se contentent pas de réaliser et interpréter des actes d’imagerie. Ils doivent également rédiger un compte rendu (CR) pour chaque examen. Ce CR est essentiel car il est le principal vecteur de communication des résultats. La forme du CR a donc beaucoup d’importance pour bien faire passer les informations.
Le CR d’imagerie fait intégralement partie de l’acte. Il est indispensable. Il est obligatoire. Il a une importance fondamentale.
Il doit également respecter de nombreuses obligations réglementaires et des règles de bonnes pratiques professionnelles. Autrement dit, l’attention portée aux CR doit être rigoureuse.

Qu'est-ce qu'un CR d’imagerie ?

Selon la Société française de radiologie, le CR est la « transcription écrite, en termes clairs et sans ambiguïté, et la transmission des différentes étapes de l’examen radiologique : indication, techniques de réalisation, résultats, synthèse et conclusion médicale ».
Le CR doit répondre à l’object

Il vous reste 98% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Madoux

Consultante et formatrice Société Santopta

Hervé LECLET

SANTOPTA Groupe ESPRIMED

Médecin radiologue

Consultant en organisation en imagerie médicale

www.santopta.fr

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Groupe de travail SFR – CRR, « Recommandations générales pour l’élaboration d’un compte rendu radiologique (CRR) », Journal de Radiologie, février 2007, vol. 88, n° 2, p. 304-306. DOI : 10.1016/S0221-0363(07)89822-2.
  2. Arrêté du 22 septembre 2006 relatif aux informations dosimétriques devant figurer dans un compte rendu d’acte utilisant les rayonnements ionisants, Journal officiel de la République française, 29 septembre 2006, https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000608231/.
  3. Loi n° 2000-230 du 13 mars 2000 portant adaptation du droit de la preuve aux technologies de l’information et relative à la signature électronique, Journal officiel de la République française, 14 mars 2000, https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000399095/.
  4. Décret n° 2001-272 du 30 mars 2001 pris pour l’application de l’article 1316-4 du Code civil et relatif à la signature électronique, Journal officiel de la République française, 31 mars 2001, https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000404810/.
  5. Loi no 2002-303 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, Journal officiel de la République française, 5 mars 2002, https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000227015/.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

13:31

Un réseau de neurones convolutifs (CNN) a été entraîné à détecter automatiquement les zones floues en mammographie dans des régions pertinentes pour le diagnostic. Ce modèle, s'il était implémenté en pratique clinique, pourrait fournir un retour utile aux MERM afin de réaliser rapidement de meilleures prises de vue qui soient de haute qualité, selon une étude rétrospective.

7:31

Un état de l'art en français sur la biopsie pulmonaire percutanée sous scanner présentant ses indications, ses contre-indications et les bonnes pratiques dans ce domaine a été publié le 14 novembre en accès libre dans le Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle.
20 Nov

16:01

Les séquences ciné en IRM cardiaque reconstruites par apprentissage profond et acquises sur trois cycles cardiaques permettent de réduire le temps d’acquisition de plus de 50 % par rapport à la séquence référence sans apprentissage profond, et le tout sans différence dans la qualité d'image, selon une étude prospective menée sur 55 volontaires sains en IRM 1,5 T.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR