Intelligence artificielle

Comment exploiter le Natural Language Processing en imagerie

Les dispositifs de traitement naturel du langage peuvent rendre des services en imagerie, à condition de bien les préparer à la complexité du vocabulaire radiologique et de tenir compte des problématiques d’anonymisation des données.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 24/05/21 à 15:30, mise à jour aujourd'hui à 15:11 Lecture 2 min.

En imagerie, le logiciel doit pouvoir reconnaître le langage radiologique. Ensuite, les applications sont multiples : évaluation des pratiques, synthèses cliniques, aide à la création de bases de données et d’images radiologiques, etc. (photo d'illustration). D. R.

Lors d’un webinaire organisé par le Collège des enseignants en radiologie de France (CERF), Loïc Boussel, chef du service d’imagerie de l’hôpital de la Croix-Rousse, à Lyon, a présenté les apports potentiels du traitement naturel du langage en imagerie grâce à l’intelligence artificielle. « Le natural langage processing, ou traitement naturel du langage, est un ensemble de mesures permettant aux machines de lire et de comprendre le langage humain », a-t-il expliqué. « C’est une interaction entre les ordinateurs et les humains qui utilise le langage naturel. C’est donc différent du code informatique, qui peut être utilisé habituellement pour d’autres applications. »

Différents usages

Cette technologie est déjà présente dans de nombreuses fonctions du quotidien, souligne-t-il : moteurs de recherche, reconnaissance vocale, chatbots, résumés automatiques de textes, etc. En radiologie, en revanche, son développement connaît un retard : « L’intérêt pour cette technique est tout récent. Les app

Il vous reste 69% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Sihem Boultif

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

14:00

Une étude danoise indique que les patients ou les accompagnants qui attendent pendant de longues périodes dans des salles d’attente avec plusieurs patients TEP peuvent être soumis à des radiations sans le savoir. Selon les chercheurs, l’exposition cumulative maximale calculée d’un patient TEP à un autre patient/accompagnateur ne dépassait pas la contrainte de dose de 100 μSv prévue par les lois danoises sur la radioprotection. La contrainte a toutefois pu être dépassée par un séjour prolongé (1 h) à proximité de plusieurs patients TEP, avec une dose maximale cumulée théorique de 134,60 μSv.

11:00

L'Assemblée nationale a rejeté un amendement à la loi Garot porté par le député Thibault Bazin (Droite républicaine) visant à étudier la possibilité de donner un statut légal aux plateaux d’imagerie médicale ambulatoire de proximité (PIMAP). Une « décision incompréhensible et paradoxale », réagit Éric Chavigny, vice-président délégué de la FNMR dans un post Linkedin.

7:30

Depuis le 30 avril, les candidatures sont ouvertes pour les solutions RIS et DRIMbox dans le cadre du Couloir Imagerie de la vague 2 du Ségur, informe le compte LinkedIn Engagé pour la e-santé. La procédure pour les industriels est détaillée à ce lien.
15 Mai

16:00

l'American Roentgen Ray Society a publié à l'occasion de ses 125 ans le premier numéro d'une nouvelle revue intitulée Roentgen Ray Review, annonce la société américaine. Cette revue proposera toutes les semaines du contenu pertinent cliniquement et riche en images, indique le communiqué.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR