Docteur Imago / Vous présentez au RSNA un poster sur l’actualisation de la prise en charge de l’appendicite aiguë en lien avec la conférence de consensus de Nijmegen en 2019. Pourquoi cette mise à jour ?
Jean-Pierre Tasu / Cette conférence de consensus organisée en 2019 aux Pays-Bas a mis à jour les pratiques sur la prise en charge de l’appendicite aiguë, mais elle était plutôt destinée aux cliniciens, urgentistes et chirurgiens. Nous avons donc fait une actualisation pour les radiologues sur certains points, par exemple les éléments qui vont orienter vers un traitement médical ou chirurgical.
D. I. / Comment a évolué la prise en charge de l’appendicite ?
J.-P. T. / L’appendicite est souvent suspectée mais pas toujours trouvée. Avant, on faisait beaucoup confiance à la clinique, mais on s’est aperçu que la clinique seule ne suffisait pas. Maintenant, on opère très peu de malades pour une suspicion d’appendicite, car l’imagerie permet de trier les patients. Ce qui a changé aussi, c’est que
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