Docteur Imago / Quelle est la place de l’imagerie cérébrale en psychiatrie ?
Édouard Duchesnay / Le clinicien évalue l’état d’un patient lors d’un entretien. Il peut alors se demander si le patient souffre d’un trouble bipolaire ou d’un trouble de psychose, car ces pathologies ont des points communs. La psychiatrie manque de mesures quantitatives objectives de l’état clinique de la personne. L’imagerie, c’est l’idée d’avoir un thermomètre cérébral. Elle nous communique des informations sur l’état du cerveau. L’imagerie est pertinente dans ce rôle car les pathologies psychiatriques se développent dans le temps et ne se déclarent en général qu’entre 15 et 25 ans. Il se produit alors un phénomène d’élagage neuronal, une sorte de perte de neurones qui correspond davantage à une maturation cérébrale. Deuxièmement, l’imagerie est à la fois une empreinte de l’inné et de l’acquis. L’inné dépend d’un statut génétique. Il y a des prédispositions, un risque d’aller vers des maladies, des facteurs
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