Cancers gynécologiques

Un modèle utilisant des marqueurs radiomiques prédit mieux la survie au cancer de l’endomètre

Dans le cadre d'une étude menée au Royaume-Uni, un modèle prédictif associant des facteurs cliniques et de caractéristiques radiomiques extraites d’examens d’IRM pelvienne a prédit la survie des patientes opérées d’un cancer de l’endomètre avec plus de précision qu’un modèle uniquement basé sur des variables démographiques et cliniques.

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Le 30/06/23 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:24 Lecture 3 min.

Le « pipeline » de l’étude des radiomiques comportait 5 étapes. CC BY Li X. et coll | JMRI

Associer certaines caractéristiques radiomiques à des données cliniques et démographiques est le moyen le plus efficace de prédire la survie des patientes atteintes d’un cancer de l’endomètre, selon une étude rétrospective menée par des médecins de l’Imperial College de Londres, au Royaume-Uni, et présentée dans Journal of Magnetic Resonance Imaging [1].

Les marqueurs d’imagerie encore peu exploités

Le cancer de l’endomètre est le cancer gynécologique le plus commun, et son taux de survie à 5 ans est de 74 % à 91 % selon les études, rappellent les chercheurs en introduction de leur article. Plusieurs méthodes existent pour prédire la survie des patientes, notamment en exploitant des données démographiques et socioéconomiques, mais le potentiel des marqueurs d’imagerie n’a été que peu étudié avant l’avènement des radiomiques constatent-ils. Quant aux travaux publiés sur ce thème, ils présentent selon eux de « nombreuses limitations » : sets de données réduits, absence de validation extern

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

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Bibliographie

  1. Li X., Marcus D., Russel J. et coll., « An integrated clinical-MR radiomics model to estimate survival time in patients with endometrial cancer », Journal of Magnetic Resonance Imaging, décembre 2022, vol. 57, n° 6. DOI : 10.1002/jmri.28544.

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