Comment – et pourquoi – l'utilisation préconisée de l'IRM mammaire a évolué dans les nouvelles recommandations publiées par l'Institut national du cancer (INCa) en novembre 2022 par rapport aux précédentes recommandations émises en 2016 par l'INCa et en 2010 par la HAS ? Lors du congrès annuel de la SIFEM, le 2 juin 2023, c'est à cette question complexe que s'est attelée Aurélie Jalaguier-Coudray, radiologue à l’hôpital privé Saint-Joseph (Marseille) et membre du groupe de travail de l'INCa ayant participé à élaborer les nouvelles recommandations.
Pas de changement dans le dépistage des femmes à risque
Tout d'abord, certaines indications de l'IRM mammaire restent identiques : « Dans le dépistage des femmes à risque porteuses d'une mutation de BRCA1 ou de BRCA2, rien n'a changé depuis les recommandations publiées par l'INCa en 2017 », explique Aurélie Jalaguier-Coudray. De même, l'IRM demeure indiquée dans les solving problems, c'est-à-dire « les cas où l'on rencontre des soucis diagnosti
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