Évaluation de la réponse tumorale

« Utiliser les critères RECIST, c’est du bon sens »

Une des premières sessions des Journées francophones de radiologie 2023 s’est interrogée sur la pertinence des critères RECIST pour le suivi des traitements en oncologie. Pour Laure Fournier et Caroline Caramella, leur robustesse et leur simplicité d’utilisation en font un instrument idéal, qui peut être adapté sous condition en fonction des besoins.

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Le 16/10/23 à 15:00 Lecture 5 min.

« L’utilisation des critères RECIST vous fait passer d’un compte rendu qui donnera une vague impression à une conclusion structurée sur l’état global du patient. C’est vous l’expert et c’est à vous de dire à l’oncologue si vous pensez que le traitement est efficace », souligne Laure Fournier. © Jérôme Hoff

Faut-il utiliser les critères RECIST pour évaluer les traitements en oncologie en routine clinique ? Laure Fournier, radiologue à l’hôpital européen Georges-Pompidou – AP-HP, en est convaincue. « La première raison, c’est que les règles des critères RECIST sont en majorité basées sur du bon sens. EIles nous obligent à travailler de manière logique », a-t-elle justifié lors d’une session des Journées francophones de radiologie 2023, vendredi 13 octobre 2023.

Des techniques robustes et vérifiables

Ce « bon sens » se manifeste d’abord dans le prérequis d’utiliser des techniques robustes et vérifiables, entame l’intervenante. Le scanner et l’IRM sont ainsi à privilégier et l’échographie à exclure, quand la TEP-TDM n’intervient qu’en deuxième intention pour confirmer un caractère tumoral. « Il faut utiliser la même modalité tout au long du suivi, souligne Laure Fournier. De la même façon, vous pouvez employer les fenêtres, séquences, et phases d’injection que vous voulez, mais toujours le

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Fournier L., de Geus-Oei L.-F., Regge D. et coll., « Twenty years on: RECIST as a biomarker of response in solit tumours an EORTC imaging group – ESOI joint paper », Frontiers Oncology, Janvier 2022, vol. 11. DOI : 10.3389/fonc.2021.800547

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