Dépistage du cancer du poumon

« Si on renseigne les patients en consultation, on augmente les bénéfices du dépistage »

Alors que le dépistage organisé du cancer du poumon est à l'étude en France et en Europe, il peine à recruter aux États-Unis. Pour contrer cette désaffection, des radiologues américains ont mené un projet pilote de consultation radiologique. Explications de Lydia Chelala, professeure assistante de radiologie à l’université de Chicago ayant participé à l'étude.

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Le 24/04/24 à 7:00 Lecture 3 min.

« Notre étude pilote est la première à proposer une consultation radiologique à des patients du dépistage organisé du cancer du poumon pour discuter de leurs résultats d'imagerie. » D. R.

Docteur Imago / Dans une publication parue en janvier, vous avez présenté les résultats d'une étude évaluant l'impact sur les patients d'une consultation radiologique effectuée dans le dépistage organisé du cancer du poumon (DOCP) [1]. Qu'est-ce qui l'a motivée ? Lydia Chelala / L’idée était d’augmenter notre engagement dans le DOCP, car les patients avaient exprimé dans de précédentes études américaines un intérêt à parler de leurs images au radiologue. En radiologie diagnostique, on a surtout une approche centrée sur l'image et on cherche souvent à améliorer nos pratiques en communiquant mieux avec les équipes soignantes ou les médecins référents. Mais le Collège américain de radiologie (ACR) et la Société nord-américaine de radiologie (RSNA) soutiennent des initiatives pour s'orienter vers une imagerie plus centrée sur le patient, pour augmenter l'investissement direct des radiologues auprès des patients. Cela permettrait, en théorie, d'optimiser l'adhésion aux programmes de dépi

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Auteurs

François Mallordy

Bibliographie

  1. Thomas A. G., Chelala L., King A. C. et al, « Impact on patient attitudes towards lung cancer screening and smoking cessation with radiology consultation: Pilot survey project », Current Problems in Diagnostic Radiology, 17 janvier 2024. DOI : 10.1067/j.cpradiol.2024.01.006.

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