Coopération public-privé

En Seine-Saint-Denis, un premier bilan positif pour le PIMM local

Lors des rencontres RAD 2024 à Angers, le radiologue Franck Boudghene a présenté un premier bilan du PIMM GPNE, en Seine-Saint-Denis, auquel il a participé en tant que coordonnateur hospitalier. Malgré des difficultés persistantes, la structure commence à prendre de l'ampleur grâce à un pilotage et une gouvernance adaptés.

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Le 23/07/24 à 7:00, mise à jour le 23/07/24 à 9:56 Lecture 5 min.

L'organisation en PIMM a bien porté ses fruits en Seine-Saint-Denis : « En 2020 on n'avait qu'un seul scanner partagé. Fin 2022, on avait deux scanners et deux IRM obtenus par des autorisations dans le cadre du PIMM GPNE, plus de l'imagerie sénologique qui n'existait pas sur l'établissement hospitalier », affirme Franck Boudghene (photo d'illustration d'une IRM du PIMM GPNE). D. R.

Consacrés par l'article 113 de la loi de modernisation du système de santé de 2016 puis formalisés par l'article L6122-15 du Code de la santé publique, les plateaux d'imagerie médicale mutualisés (PIMM) sont un mode d'organisation territoriale de l'imagerie en développement depuis quelques années. Afin de comprendre les coulisses d'un PIMM et de présenter le premier bilan de l'un d'entre eux, Franck Boudghene, le radiologue hospitalier, est intervenu en tant que coordonnateur hospitalier du PIMM Grand Paris Nord-Est (GPNE) lors de la sixième édition de l’évènement Radiologie aujourd’hui et demain (RAD), le 24 mai à Angers (49).

Quatre ans de recul

Pour commencer, il a rappelé le contexte de son arrivée dans le projet : « Quand j'ai été appelé en 2020, le groupement hospitaliers de territoire (GHT) GPNE avait contracté un PIMM avec le groupe privé Imagerie médicale de la plaine de France (IMPF). Mais il y avait un problème de gouvernance à l'hôpital, explique l'ancien professeur des u

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