Points de vue

Comment utilisez-vous l’intelligence artificielle au quotidien ?

Les outils d'intelligence artificielle s'installent peu à peu en imagerie médicale. Recherche ou pratique clinique quotidienne, urgences ou dépistage, leurs usages se multiplient et les radiologues s'approprient leurs avantages sans ignorer leurs limites. Témoignages.

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Le 29/07/24 à 7:00 Lecture 5 min.

« Nous avons lancé plusieurs projets de recherche »

Guillaume Baudin,

Radiologue au CLCC Antoine-Lacassagne à Nice (06)

Nous n’utilisons pas encore de logiciel d’IA en pratique courante mais nous avons testé des solutions d’aide au diagnostic en mammographie et d’aide à la détection des embolies pulmonaires sur les scanners thoraciques. Nous avons lancé plusieurs projets de recherche, dont un sur les logiciels d’IA en sénologie. Nous souhaitons les tester sur du dépistage secondaire, c’est-à-dire chez des femmes qui ont un antécédent. Par définition, ces patientes sont plus à risque de développer un cancer que la population générale. Surtout, elles ont été opérées, ont des cicatrices, des zones « anormales », ce qui perturbe les systèmes d’intelligence artificielle.  Nous l’avons constaté avec les logiciels pour l’embolie pulmonaire : la présence de ganglions, de zones de condensation liées par exemple à la présence d’antécédents de chirurgie thoracique peut prendre en défaut les

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

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L'intensité maximale du signal dans les images cliniques pondérées T1 est associée à des concentrations de gadolinium plus faibles avec le gadopiclénol qu'avec les autres produits gadolinés, quelle que soit l'intensité du champ (étude).

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