Symposium sur le scanner volumique

« Une innovation technique ne peut prendre sa place qu’avec une innovation organisationnelle »

L'innovation sous toutes ses formes, technique, organisationnelle, et pratique, a été au cœur des débats du VIIe Symposium sur le scanner volumique, organisé à Nancy les 25 et 26 janvier 2016.

Le 05/12/16 à 15:00, mise à jour hier à 14:15 Lecture 1 min.

« L’innovation, c’est surtout tirer profit des innovations technologiques qui vont changer nos pratiques », estime Alain Blum, l’un des organisateurs du VIIe Symposium sur le scanner volumique. © Virginie Facquet

Quatre cents radiologues et autres spécialistes du scanner ont participé aux VIIe Symposium sur le scanner volumique, organisé les 25 et 26 janvier 2016 à Nancy (54) sous l’égide de la Société française de radiologie (SFR). Parmi les thèmes des interventions, l’innovation était en bonne place. Innovation technique comme organisationnelle. L’une ne va pas sans l’autre, a proclamé Michel Claudon, président de la conférence nationale des présidents de commission médicale d’établissement (CME) de CHU. « […] Toute innovation technique ne peut prendre sa place que s’il y a une innovation organisationnelle. Nous sommes donc amenés à modifier nos organisations pour nous adapter à ces innovations et les anticiper », explique-t-il.

Réfléchir différemment

Innovation des pratiques, aussi. « Lorsque nous parlons d’innovation ce n’est pas faire un peu plus beau, un peu mieux, un peu plus vite. C’est surtout proposer ou tirer profit de ces innovations technologiques qui vont changer nos pratiques, qui vont nous permettre de réfléchir différemment à la façon dont nous prenons en charge nos patients », enchaîne Alain Blum, chef du service d’imagerie Guilloz, du CHU de Nancy, et organisateur, du symposium avec Marc Zins, radiologue au groupe hospitalier Saint-Joseph, à Paris.

Différentes images de scanner

Pour étayer sa démonstration, il présente aux congressistes différentes images de scanner utilisant les méthodes de reconstruction itérative classiques et les dernières nées, dont il compare la qualité. « Nous sommes capables d’améliorer la qualité de l’image de manière significative. Et chez le même patient, si l’on travaille encore à plus basse dose, la qualité de l’image reste supérieure avec les nouvelles méthodes qu’avec les méthodes traditionnelles », assure-t-il. Avec les nouvelles méthodes, nous pourrions diminuer la dose d’un facteur 3 », conclut-il.

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

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