Une molécule, un histogramme et des clichés de tumeurs de la prostate… Ce montage photo est l’œuvre d’une équipe allemande qui a étudié l’efficacité d’inhibiteurs de l’antigène membranaire spécifique de la prostate (PSMA) double marqués pour le diagnostic et le traitement du cancer de la prostate [1]. En juin dernier, la Société américaine de médecine nucléaire et d’imagerie moléculaire (SNMMI) lui a décerné son « prix de l’image de l’année ». Cette récompense met en lumière un cliché qui « illustre les avancées les plus prometteuses de la médecine nucléaire et moléculaire ».
Mieux détecter les lésions avant et pendant l’intervention
Ann-Christin Baranski et ses confrères ont associé le [68Ga]-PSMA à un colorant fluorescent. Cette formule permet l’évaluation préopératoire des métastases ganglionnaires grâce à la TEP puis le guidage de la chirurgie par imagerie optique par fluorescence. La détection des lésions – et donc l’efficacité de l’opération – s’en trouvent améliorées. « Des méthodes hybrides de détection telles que celle-ci seront prépondérantes dans le futur. Elles contribueront de façon significative à la prise en charge de patients atteints de cancers de la prostate », prédit Satoshi Minoshima, vice-président de la SNMMI dans un communiqué de presse.
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