Récompense

Le prix de l’image de l’année pour une technique hybride de détection des tumeurs de la prostate

La Société américaine de médecine nucléaire et d’imagerie moléculaire (SNMMI) a décerné son « prix de l’image de l’année » en juin 2017. Il revient à une équipe allemande qui a travaillé sur un inhibiteur de PSMA double marqué pour le diagnostic et le traitement du cancer de la prostate.

Le 14/08/17 à 15:00, mise à jour hier à 14:14 Lecture 1 min.

Les auteurs de cette image ont étudié l’efficacité d’inhibiteurs de PSMA double marqués pour le diagnostic et le traitement du cancer de la prostate. © Ann-Christin Baranski et coll.

Une molécule, un histogramme et des clichés de tumeurs de la prostate… Ce montage photo est l’œuvre d’une équipe allemande qui a étudié l’efficacité d’inhibiteurs de l’antigène membranaire spécifique de la prostate (PSMA) double marqués pour le diagnostic et le traitement du cancer de la prostate [1]. En juin dernier, la Société américaine de médecine nucléaire et d’imagerie moléculaire (SNMMI) lui a décerné son « prix de l’image de l’année ». Cette récompense met en lumière un cliché qui « illustre les avancées les plus prometteuses de la médecine nucléaire et moléculaire ».

Mieux détecter les lésions avant et pendant l’intervention

Ann-Christin Baranski et ses confrères ont associé le [68Ga]-PSMA à un colorant fluorescent. Cette formule permet l’évaluation préopératoire des métastases ganglionnaires grâce à la TEP puis le guidage de la chirurgie par imagerie optique par fluorescence. La détection des lésions – et donc l’efficacité de l’opération – s’en trouvent améliorées. « Des méthodes hybrides de détection telles que celle-ci seront prépondérantes dans le futur. Elles contribueront de façon significative à la prise en charge de patients atteints de cancers de la prostate », prédit Satoshi Minoshima, vice-président de la SNMMI dans un communiqué de presse.

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

25 Nov

7:30

Alors que la mammographie nécessite une qualité d’image optimale, des chercheurs ont constaté qu’une faible lumière ambiante dans les salles d’acquisition des services d’imagerie mammaire permet une meilleure visibilité, à l’inverse d’une forte lumière ambiante avec des murs blancs autour de l’écran.
22 Nov

16:00

Pour les patients non obèses, l’utilisation combinée d’une faible tension du tube (60 kVp) et d’un nouvel algorithme de reconstruction d’images par apprentissage profond (ClearInfinity, DLIR-CI) peut préserver la qualité de l’image tout en permettant des économies de dose de rayonnement et de produit de contraste pour le scanner aortique (étude).

14:39

La découverte fortuite d’anciens accidents vasculaires cérébraux lors d'examens de scanner permettrait aux cliniciens de mettre en place des mesures qui pourraient bénéficier à 100 000 à 200 000 patients par an aux États-Unis pour prévenir de futurs AVC (étude).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR