Relation avec les patients

« C’est parfois compliqué pour les médecins de communiquer »

Marie-Christine Cazals est vice-présidente de l’Union nationale des associations de familles de traumatisés crâniens et de cérébrolésés (UNAFTC). Pour elle, la situation s’améliore en neuro-imagerie mais la transmission des informations demeure difficile après un accident.

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Le 17/01/18 à 16:00, mise à jour hier à 15:22 Lecture 2 min.

Selon Marie-Christine Cazals, la communication avec le radiologue se concentre principalement sur les aspects techniques de la prise en charge des patients. D. R.

Docteur Imago / Comment décririez-vous la relation entre les familles et les radiologues ?

Marie-Christine Cazals / Dans un premier temps, les patients traumatisés crâniens et cérébrolésés ont plutôt accès au radiologue hospitalier, et encore. L’information de l’imagerie parvient aux familles par le médecin qui prend en charge le patient, soit en réanimation, soit en neurochirurgie. Les contacts avec les neuroradiologues ne sont pas directs lors de la phase aiguë de prise en charge, lorsqu’il y a beaucoup d’examens pour étudier l’état du patient. Je ne peux pas dire que l’on a des liens très étroits avec les neuroradiologues. S’il y a un contact, il est très technique et on ne ressent pas beaucoup d’empathie. L’aspect technique est quand même important car les familles doivent pouvoir comprendre la situation. Les informations sont ensuite « traduites » par le médecin qui suit le patient.

D. I. / Pensez-vous qu’il y ait des axes d’amélioration dans la communication avec les patients et le

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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