À Brest, la start-up EasyChelators développe des solutions de médecine personnalisée pour le traitement des cancers. « Les individus réagissent différemment en fonction des traitements. Si l’on n’envoie pas le traitement au bon endroit, on détruit des cellules saines au lieu des cellules cancéreuses, explique Jean-Marc Joumier, chimiste et dirigeant de l’entreprise. Un traitement anticancéreux n’est actif que dans 20 % des cas. Il est inactif dans 40 % des cas et toxique dans 40 % des cas », résume-t-il.
Vérifier le ciblage des zones cancéreuses
Créée par l'équipe chimie organique, santé et matériaux (COSM) de l’université de Bretagne Occidentale, la société travaille sur des « compagnons diagnostic ». Ces médicaments radiopharmaceutiques permettent de voir par TEP-TDM si le traitement retenu atteint les zones cancéreuses. « Le radiopharmaceutique que nous mettons au point permet de les cibler de façon précise mais aussi, et surtout, de vérifier que ce ciblage fonctionne bien avant de co
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