Radiologues libéraux

« Nous ne faisons pas le dépistage par intérêt économique »

Avec plus de 2 500 000 participantes par an, le dépistage organisé du cancer du sein représente une part non négligeable de l’activité des libéraux qui le pratiquent. Face aux soupçons de conflit d’intérêts, Jean-Charles Leclerc, radiologue en Haute-Marne, défend l’efficacité du dispositif et la mission de santé publique des cabinets de proximité.

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Le 29/03/18 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 14:20 Lecture 2 min.

Face aux polémiques, les radiologues défendent l'utilité sanitaire du dépistage et le rôle des cabinets de proximité dans l'organisation du programme (photo d'illustration). © Carla Ferrand

Selon les données fournies par l’agence Santé publique France – Institut de veille sanitaire, plus de 2 530 000 femmes ont participé au programme de dépistage organisé du cancer du sein en 2016. La plupart se sont rendues dans un centre agréé où exercent des radiologues libéraux. « Nous sommes les organisateurs et les premiers acteurs du dispositif », rappelle Jean-Charles Leclerc, radiologue à Saint-Dizier (Haute-Marne) et secrétaire général de la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR).

« Entre un quart et un cinquième de notre activité »

Son groupe compte plusieurs cabinets agréés dans le secteur, à Bar-le-Duc ou Vitry-le-François. 18 radiologues y travaillent, dont 2 se consacrent exclusivement à la sénologie. « Pour ma part, je réalise 1 000 à 1 500 mammographies par an. Les deux tiers dans le cadre du dépistage organisé, compte-t-il. Au total, le dépistage représente entre un quart et un cinquième de notre activité. » Nous n’avons pu obtenir de chiffres globaux mais, à

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

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