C’est un paradoxe : alors que les pouvoirs publics veulent développer l’ambulatoire et le mini-invasif pour réduire les dépenses de santé, la radiologie interventionnelle attend toujours une cotation adaptée et suffisante de ses actes. « Pour les choses nouvelles, comme le traitement du cancer par radiofréquence, il n’y a pas toujours de tarifications, déplore Quentin Sénéchal, radiologue interventionnel au Centre cardiologique du Nord (Saint-Denis). « Aujourd’hui, je ne peux pas coder une cryothérapie du rein et son remboursement est ridicule », témoignait en 2017 Afshin Ganji, chef du pôle de radiologie interventionnelle du nouvel hôpital civil de Strasbourg.
Le combat de la cotation
Les radiologues interventionnels donnent donc de la voix pour vanter les bénéfices de leurs procédures. « Nous nous battons pour valoriser les actes de radiologie interventionnelle auprès de la Haute Autorité de santé (HAS) et de l’Assurance maladie », indique Romaric Loffroy, responsable du service d’imag
Discussion
Aucun commentaire
Commenter cet article