Dépistage du cancer du poumon

« Si on met beaucoup de moyens pour avoir 10&nbsp% de participants, cela n’aura servi à rien »

Antoine Khalil est chef du service de radiologie de l'hôpital Bichat - AP-HP et président de la Société d'imagerie thoracique (SIT). Cette dernière participe aux réflexions collégiales et au dialogue avec les autorités concernant le dépistage du cancer du poumon.

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Le 23/05/19 à 11:00, mise à jour hier à 15:08 Lecture 3 min.

Pour Antoine Khalil, la réussite d'un programme de dépistage doit passer par l'adhésion des populations concernées et par l'instauration d'une prise en charge globale des patients. © C. F.

Docteur Imago / Dans un communiqué publié le 12 novembre 2018, la SIT, l’Intergroupe francophone de cancérologie thoracique (IFCT) et le groupe oncologie de la Société de pneumologie de langue française (SPLF) ont actualisé leur position concernant la mise en œuvre du dépistage du cancer du poumon. Ils ont également annoncé qu’une publication scientifique devait paraître sur cette question. Où en est ce projet ?

Antoine Khalil / Nous travaillons sur des guidelines. L’article contiendra des recommandations et proposera des critères d’inclusion et d’exclusion, les critères de sortie, etc. Les critères seraient une sorte d’intermédiaire entre ceux des études NLST et NELSON. Des réflexions sont en cours, notamment au sujet des modalités d’organisation du dépistage. Il y a plusieurs types : soit le participant vient vers un centre de dépistage, soit c’est le dépistage qui va vers les gens, par exemple avec des scanners mobiles sur des parkings de supermarchés, comme cela se fait en Angleterr

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Carla Ferrand

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