À Marseille, le service de radiothérapie de l’institut Paoli-Calmettes exploite un accélérateur linéaire guidé par IRM 1 depuis janvier 2019. Une installation pionnière en France. « Le premier avantage de l’IRM, hormis le fait qu’elle ne produise pas de rayonnements ionisants, c’est sans conteste sa résolution, explique Agnès Tallet, chef de service. Nous visualisons bien mieux les tissus mous à l’IRM qu’au scanner, qui est la technique habituellement utilisée ». Ces images plus précises permettent aux radiothérapeutes de mieux cibler les tumeurs en épargnant les organes à risque. « Nous arrivons à limiter le champ d’irradiation en diminuant les marges. C’est véritablement le premier apport de l’IRM », insiste Agnès Tallet.
Radiothérapie adaptative
Le premier mais pas le seul. L’IRM a aussi l’avantage de permettre d’ajuster le placement du patient en cours de traitement, poursuit la chef de service. « Cela peut être nécessaire en cas de modification anatomique de la tumeur, par exemple.
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