SIFEM 2019

Quelles imageries pour la prise en charge préopératoire du cancer du sein ?

Une session du congrès 2019 de la SIFEM a discuté du cancer du sein et de la prise en charge des patientes cN0. Dans ce domaine, l’échographie joue un rôle de premier plan.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 30/08/19 à 7:00, mise à jour hier à 15:16 Lecture 3 min.

L'échographie est « un examen clé » pour la prise en charge préopéatoire du cancer du sein chez des patientes cN0, explique la radiologue Catherine Ala Eddine. © C. F.

Le 14 juin 2019, le congrès de la Société d’imagerie de la femme a consacré une session à la prise en charge préopératoire du cancer du sein. Catherine Ala Eddine, radiologue à l’institut Curie (Paris), y a détaillé le rôle des différentes modalités d’imagerie chez les patientes qui ne présentent pas d’envahissement ganglionnaire axillaire à l’examen clinique initial (cN0).

Un « défi » pour les radiologues et les chirurgiens

« Pour moi, l’étude du ganglion axillaire est devenue intéressante quand les chirurgiens avec lesquels je travaillais m’ont demandé de compter les ganglions axillaires pour pouvoir faire un curage sélectif, entame-t-elle. Le curage sélectif ne peut en effet être pratiqué que si les patientes présentent moins de 3 ganglions. « Il y avait donc un défi. Nous avons revu ensemble l’anatomie et nous avons essayé de compter les ganglions, de les localiser. Cela nous a permis d’optimiser un peu l’imagerie. »

Le ganglion sentinelle s’est imposé

Depuis une quinzaine d’années, le

Il vous reste 80% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

03 Juin

7:30

Un angioscanner de la tête au cou étendu à au moins 6 cm sous la carène trachéale peut améliorer la détection des thrombus cardio-aortiques sans perte de temps chez des personnes prises en charge pour une suspicion d'AVC aigu. Étude.
02 Juin

16:00

L'entreprise Advanced Accelerator Applications a retiré le 9 mai sa demande d'utilisation de Lutathera® (177Lu-DOTATATE) dans le traitement des adultes nouvellement diagnostiqués de tumeurs neuroendocrines gastroentéropancratiques, informe l'Agence européenne des médicaments (EMA). Lutathera® continue toutefois à être autorisé chez les adultes souffrant de tumeurs neuroendocrines gastroentéropancratiques métastatiques ou non résécables qui ne répondent pas au traitement, conformément à la récente étude positive NETTER-2.

13:30

La professeure de radiologie et présidente du bureau de la Société d'imagerie de la femme (SIFEM) Isabelle Thomassin-Naggara a rappelé qu'une saisine de la Haute Autorité de santé (HAS) porte sur le fait d'avancer l'âge d’entrée dans le dépistage organisé du cancer du sein à 45 ans, le 16 mai à l'occasion de la 7e édition du congrès RAD à Angers (49). Cette saisine, issue de la direction générale de la santé (DGS), fait partie de la liste des productions de la HAS programmées pour 2025, et les travaux devraient débuter cette année.

7:30

Lors du 7e congrès Radiologie aujourd'hui et demain (RAD), ce 16 mai à Angers (49), le professeur de radiologie et secrétaire général de la Société française de radiologie (SFR) Alain Luciani a annoncé que la SFR a engagé une démarche pour « parler de la radiologie au primaire », dans le cadre d'un module de formation de primaire intitulé « le squelette ». L'objectif serait d'améliorer la connaissance de la radiologie dans le public, voire d'augmenter l'adhésion aux dépistages.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR