Dans leurs précédents travaux publiés en avril 2019, les équipes de l’Institut national du cancer à Milan et de l’université de Parme (Italie) concluaient que le dépistage prolongé par scanner basse dose pouvait réduire de 39 % la mortalité par cancer du poumon. Leur dernière étude, publiée au mois de juin dans la revue European Journal of Cancer [1], s’intéresse aux résultats à long terme du scanner annuel par rapport au scanner biennal.
Une mortalité à 10 ans similaire
Les chercheurs travaillent sur les données de l’essai Multicentric Italian Lung Detection. Entre 2005 et 2018, 2 376 sujets participant au dépistage ont été randomisés de façon prospective dans un groupe de scanner annuel (n = 1 190) ou bisannuel (n = 1 186), pour une période médiane de dépistage de 6,2 ans. Les auteurs ont constaté que le bras de scanner biennal a montré une mortalité globale (IC 95 % 0,57-1,12) et une mortalité par cancer du poumon à 10 ans similaires (IC 95 % 0,59-2,05) comparativement au bras de scan
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