Evaluation de la HAS

Le dépistage du cancer du poumon par scanner attend toujours la publication de l’étude Nelson

Lors d’une session dédiée aux actualités en imagerie thoracique le 11 octobre, Gilbert Ferretti, radiologue au CHU de Grenoble, a présenté les propositions d’un programme de dépistage réalisé par un groupe multidisciplinaire d’experts. L’avancement du dossier dépend de la HAS, qui attend les résultats définitifs de l’étude Nelson.

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Le 13/10/19 à 7:00, mise à jour hier à 15:16 Lecture 3 min.

« On attend toujours la publication des résultats de l’étude Nelson », indique Gilbert Ferretti, radiologue au CHU de Grenoble lors d’une session des JFR 2019. © Benjamin Bassereau

Concernant le dépistage du cancer du poumon par scanner basse dose, l’édition 2019 des Journées francophones de radiologie nous rappelle qu’il reste de nombreuses étapes à franchir. « On attend toujours la publication des résultats de l’étude Nelson », confirme Gilbert Ferretti, radiologue au CHU de Grenoble lors d’une session du 11 octobre. Il a porté la parole du groupe de réflexion dépistage de la Société d’imagerie thoracique, l’intergroupe francophone de cancérologie thoracique, la Société de pneumologie de langue française, et la Société française de radiologie.

Les recommandations de la Haute Autorité de Santé

La publication de l’étude Nelson est – semble-t-il – fondamentale pour faire avancer le dossier en France sur l’opportunité de mettre en place un dépistage organisé. Il dépend du ministère de la Santé, qui s’appuie sur les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS). Or comme l’expliquait Catherine Rumeau-Pichon, directrice-adjointe de l’évaluation médicale, économiq

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Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

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