Désinfection des sondes endocavitaires

« Les pratiques d’hygiène en échographie étaient hétérogènes »

Aux JFR 2019, le radiologue Nicolas Grenier a présenté les tenants et aboutissants des nouvelles recommandations en matière de décontamination des sondes d’échographies endocavitaires. Elles rehaussent le niveau de désinfection et doivent améliorer le respect et la traçabilité des pratiques.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 18/10/19 à 7:00, mise à jour hier à 14:11 Lecture 3 min.

D'après plusieurs études, la désinfection de niveau 1 permettait d'éviter la transcontamination mais les règles n'étaient pas toujours bien respectées, a expliqué Nicolas Grenier, radiologue au CHU de Bordeaux (33). © J. H.

Au printemps 2019, le ministère de la santé a rehaussé son niveau de recommandations pour la décontamination des sondes d’échographie endocavitaires. Il préconise désormais une désinfection de niveau 2, « intermédiaire », entre chaque patient, au lieu du niveau 1. Samedi 12 octobre 2019, aux Journées francophones de radiologie (JFR), Nicolas Grenier, chef du service d’imagerie de l’hôpital Pellegrin, à Bordeaux, a rappelé le contexte de ce changement et ce qu’il implique en pratique.

Des anciennes recommandations critiquées

« La désinfection de niveau 1 consiste à nettoyer les sondes avec une lingette désinfectante entre les patients, entame-t-il. En cas de déchirure de la gaine, de salissure visuelle, ou sur la serviette, il faut pratiquer une décontamination de niveau intermédiaire. » Cette procédure était celle que recommandaient le Haut Conseil de la santé publique et l’Académie de médecine depuis 2008, mais « elle était critiquée par les associations de patients, qui pointaient du d

Il vous reste 80% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Lucet J. C., Hearf I., Roueli A. et coll., « Transvaginal ultrasound probes are HPV-free following low-level disinfection : a cross-sectional multicentre survey of 676 observations, Ultrasound Obstet Gynecol, 25 mars 2019. DOI : https://doi.org/10.1002/uog.20268.
  2. Benet T., Ritter J., Vanhems P. et coll., « Risk of human immunodeficiency virus and hepatisis C virus infection related to endocavity ultrasound probe exposure in France, Infect Control Hosp Epidemiol, 2014, vol. 35, n° 11, p. 1429-1431. DOI: https://doi.org/10.1086/678421.
  3. Nyhsen C. M., Humphfreys H., Nicolau C. et coll., « Infection prevention and ultrasound probe decontamination practices in Europe : a survey of the European Society of Radiology », Insights Imaging, décembre 2016, vol. 7, n° 6, p. 841-847. DOI : 10.1007/s13244-016-0528-z.
  4. Nyhsen C. M., Humphfreys H., Koerner R. J. et coll., « Infection prevention and control in ultrasound – best practice recommandations from the European Society of Radiology Ultrasound Working Group », Insights Imaging, décembre 2017, vol. 8, n° 6, p. 523-535. DOI : 10.1007/s13244-017-0580-3.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

15 Jan

17:13

Une étude publiée dans Clinical Radiology démontre que le mBI-RADS(CEM), une version modifiée du BI-RADS(MG), améliore significativement la précision diagnostique des lésions mammaires non massives, notamment celles avec microcalcifications, par rapport à l’IRM.

13:30

Une étude internationale démontre que des modèles d’intelligence artificielle basés sur des réseaux neuronaux surpassent les experts humains dans le diagnostic des lésions ovariennes en échographie. Ces modèles présentent une forte généralisation et une précision diagnostique ayant le potentiel de pallier la pénurie d’examinateurs experts en échographie et d’améliorer les résultats pour les patients, d'après les auteurs.

7:30

Une étude rétrospective menée sur 182 patients atteints de cancer de la prostate hormonosensible à haut risque révèle que les résultats de la PSMA-PET ont été positifs chez 84 % des patients, elle détecte des métastases chez 46 % des patients, et identifie une maladie polymétastatique dans 24 % des cas.
14 Jan

16:05

Dans la nuit du 7 au 8 janvier, deux échographes ont été volés à Charlieu (Loire), et une tentative de vol a eu lieu à Roanne dans le même département, rapporte Le Progrès.

14:29

Une étude rétrospective de 182 patients atteints de cancer de la prostate hormono-sensible à haut risque a révélé que 84 % présentaient des résultats positifs à la TEP-TDM PSMA avec 46 % diagnostiqués au stade métastatique et 24 % atteints de maladies polymétastatiques.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR